Une grande perte pour la scène culturelle viennoise: Claus Peymann est mort

Une grande perte pour la scène culturelle viennoise: Claus Peymann est mort

Wien, Österreich - Claus Peymann, le fabricant de théâtre influent et directeur à long terme du Vienne Burgtheater, est décédé à Berlin à l'âge de 88 ans. Cela rapporte [meinzirk.at] (https://www.meinbezirk.at/wien/c-leute/langjaehriger-firgheater-diter-claus--quekmann-to_a745720. Peymann a considérablement changé le paysage du théâtre et a laissé une impression durable sur la culture autrichienne.

Le vice-chancelier et ministre de la Culture Andreas Babler a félicité l'œuvre de la vie de Peymann et a souligné que son engagement artistique illustre le pouvoir démocratique de l'art. Babler a particulièrement souligné la mise en scène de Peymann de la pièce Bernhard "Heldenplatz", qui a écrit l'histoire en Autriche. Cette mise en scène, qui a été créée à l'occasion du 100e anniversaire du Burgtheater, a assuré l'un des plus grands scandales de théâtre de la deuxième république et a conduit à des débats intensifs sur la gestion autrichienne du passé nazi. Le courage de Peymann de faire face à ces sujets a été particulièrement honoré par Babler car il a souvent agi comme un miroir pour la société.

Héritage artistique et bouleversements

Peymann, né à Brême en 1937, a repris la direction du Burgtheater à Vienne en 1986 et a effectué de nombreuses œuvres importantes, y compris des pièces de Thomas Bernhard, Peter Handke, Peter Turrini et Elfede Jelinek. Ces auteurs ont abordé des problèmes sociaux pertinents et contribué à l'examen critique de l'histoire de l'Autriche. Selon [ottes.at] (https://www.ots.at/pressaus-sung/ots_20250716_ots0104/vizekanzler-andreas-bableler-claus-peymanns-ist-oremplar --democratic-kraft-der-kunst), Peymann ne doit pas être sous-estimé. Surtout sa lutte contre le déplacement et les discours du passé nazi laissent des traces durables.

Le théâtre a toujours traité des bouleversements sociaux et politiques. Après la Seconde Guerre mondiale, l'image de soi de l'Autriche a été façonnée par un mythe sacrificiel, et le silence sur le passé national était répandu. Les artistes et les intellectuels ont appelé à plusieurs reprises à un examen critique de cet héritage. Peymann était l'un de ceux qui ont fait face à ces défis et ont apporté les événements du passé sur scène. Cela a eu un impact sur la société dans son ensemble et a transféré des discussions importantes dans l'espace public.

L'influence de Peymann au-delà de Vienne

Après son temps en tant que chef du Burgtheater, Peymann a été directeur de l'ensemble de Berlin de 1999 à 2017, où il a également réalisé des productions importantes. Ses performances étaient toujours façonnées par une affirmation politique et sociale claire. Même après sa période de gestion active, il a continué à mettre en scène, plus récemment en 2020 "The German Lunch Table" et 2023 "Waiting for Godot" au théâtre du Josefstadt. Ces développements documentent l'engagement inlassable de Peymann envers l'art du théâtre.

L'examen du passé nazi et la réflexion sur l'identité, la mémoire et la nation restent pertinents aujourd'hui. Près de 70 ans après la Seconde Guerre mondiale, l'art et la société sont de nouveau confrontés à l'extinction de témoins contemporains. Cela nécessite une occupation renouvelée avec la culture du souvenir, dans laquelle les formes traditionnelles et nouvelles de représentation artistique joueront un rôle central, comme décrit dans le travail universitaire

Claus Peymann restera non seulement dans les mémoires comme un réalisateur extraordinaire du burgtheater, mais aussi comme un artiste courageux qui était toujours prêt à mettre des vérités inconfortables au centre de son travail.

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OrtWien, Österreich
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