Percée dans la recherche sur les tumeurs : une nouvelle protéine ralentit la croissance des tumeurs cérébrales !

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Des chercheurs découvrent la protéine SFRP1, qui ralentit la croissance des glioblastomes chez la souris. De nouvelles approches thérapeutiques en vue.

Forschende entdecken das Protein SFRP1, das das Wachstum von Glioblastomen bei Mäusen verlangsamt. Neue Therapieansätze in Sicht.
Des chercheurs découvrent la protéine SFRP1, qui ralentit la croissance des glioblastomes chez la souris. De nouvelles approches thérapeutiques en vue.

Percée dans la recherche sur les tumeurs : une nouvelle protéine ralentit la croissance des tumeurs cérébrales !

Les scientifiques du Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) à Heidelberg ont réalisé une avancée significative dans le traitement du glioblastome. Leurs recherches montrent que la protéine SFRP1 ralentit la croissance de ces tumeurs cérébrales agressives chez la souris. Les glioblastomes sont la tumeur cérébrale la plus courante et la plus agressive qui survienne chez les adultes. On sait qu’ils reviennent souvent après seulement quelques mois malgré des thérapies intensives telles que la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. La nouvelle méthode des chercheurs vise à prévenir la récidive des tumeurs en maintenant les cellules cancéreuses inactives à long terme.

La clé de la lutte contre ces tumeurs réside dans la structure des cellules du glioblastome, qui ont une structure pyramidale. À la base se trouvent des cellules au repos, dans la partie médiane des cellules actives qui se divisent et à la pointe se trouvent des cellules tumorales différenciées qui ont les propriétés des cellules nerveuses. Alors que les thérapies précédentes se concentraient principalement sur les cellules actives, les cellules dormantes sont souvent ignorées, ce qui peut conduire à la formation de nouvelles tumeurs. C’est là que SFRP1 entre en jeu, qui ralentit la transition des cellules au repos aux cellules actives.

Le rôle de SFRP1 dans la suppression des tumeurs

La recherche a montré que la perte de la fonction SFRP1 par inactivation épigénétique, comme par la méthylation de l’ADN ou l’inactivation transcriptionnelle par les microARN, est associée à plusieurs reprises à divers types de cancer. Cette inactivation favorise la prolifération cellulaire incontrôlée et les métastases. Plus précisément, SFRP1 est classé comme suppresseur de tumeur dont la perte a été associée au cancer colorectal, au cancer de la prostate et à la rechute du carcinome rénal, entre autres. La restauration de l'expression de SFRP1 pourrait donc offrir de nouvelles approches dans le traitement du cancer, comme l'ont découvert les chercheurs de pmc.ncbi.nlm.nih.gov.

Dans une étude clinique portant sur 55 patients, SFRP1 a été identifié comme étant essentiel à l’inhibition d’une voie de signalisation qui déclenche l’activation des cellules souches. Les expériences sur les animaux ont confirmé que le ciblage de SFRP1 faisait passer les cellules tumorales en mode veille. Cela a conduit à un ralentissement de la croissance des cellules tumorales et à une survie prolongée des souris.

Défis dans la lutte contre le glioblastome

Malgré ces progrès, de nombreux défis demeurent. L’une des plus grandes difficultés dans la lutte contre le glioblastome réside dans les mutations fréquentes des récepteurs des facteurs de croissance. Ces récepteurs sont mutés ou amplifiés dans environ 67,3 % des glioblastomes. Les modifications du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) sont particulièrement fréquentes et sont affectées dans 57,4 % des cas. Ces mutations affectent de nombreuses voies de signalisation cellulaire qui sont essentielles à la croissance tumorale et à la prolongation de la survie des cellules cancéreuses, comme le note pmc.ncbi.nlm.nih.gov.

Outre le défi des mutations génétiques, l’hétérogénéité moléculaire des glioblastomes représente un obstacle important. Il existe un besoin urgent de disposer d’inhibiteurs plus spécifiques pour accroître l’efficacité des thérapies tout en garantissant la sécurité des patients. De nouvelles approches telles que les conjugués anticorps-médicament donnent des résultats prometteurs et pourraient représenter un complément précieux aux méthodes de traitement existantes.

Les recherches en cours sur SFRP1 et son rôle dans la biologie des tumeurs sont prometteuses et pourraient un jour conduire à des thérapies plus efficaces pour les patients atteints de glioblastome. Cependant, la science continue de relever le défi de comprendre pleinement les mécanismes complexes qui contribuent au développement des tumeurs.

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