Coupures sur « Gmoabus » : les habitants se défendent avec des signatures !

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Grâce à des économies, la commune de Purbach réduit les temps de trajet du « Gmoabus ». Les citoyens réclament le retour des déplacements à la journée.

Coupures sur « Gmoabus » : les habitants se défendent avec des signatures !

Une décision choquante pour les habitants de Purbach : le populaire « Gmoabus », qui constitue pour beaucoup un lien de transport vital depuis son introduction en 2006, a été drastiquement restreint début février. Au lieu de circuler toute la journée comme d'habitude, le bus ne circule désormais que jusqu'à 12h30. - et le jeudi, il ne circule plus du tout. Cette décision concerne environ 3 000 citoyens de la commune, dont environ 300 ont déjà lancé une campagne de signature pour lutter pour le retour aux anciens temps de déplacement. "Nous avons besoin du 'Gmoabus', nous en avons vraiment besoin", déclare la citoyenne concernée Sonja Rieder, tandis que Grete Guttmann, une autre signataire, fait état de son manque de mobilité. "Pourquoi fait-il ça, le maire ? Je ne comprends pas ça", ajoute-t-elle.

Difficultés financières et économies

Cette mesure drastique fait partie d'un plan d'économies initié par le maire Harald Neumayer (SPÖ) pour assainir le budget municipal en difficulté. « Côté recettes, nous étions à 14 000 euros – côté dépenses, nous étions à 134 000 euros », explique-t-il. Cela représente un déficit de 120 000 euros que la commune doit couvrir. La discussion sur les temps de trajet est également à l'ordre du jour dans la commune voisine de Breitenbrunn, où le maire Helmut Hareter (SPÖ) confirme également que la situation financière est tendue. Cela pourrait conduire à une nouvelle révision des temps de trajet en bus, même si le « Gmoabus » y circule encore régulièrement BayernPortail signalé.

Les citoyens sont alarmés car le service de taxi partagé du Burgenland (BAST) ne représente pas pour beaucoup une alternative adéquate. Pour utiliser le service, il faut parcourir une distance minimale de deux kilomètres, ce qui est peu pratique pour de nombreux résidents. La prochaine réunion du conseil local sera cruciale lorsque l'ÖVP réclamera un retour à au moins 40 heures de temps de trajet, tandis que les habitants espèrent une solution qui sécurise leur mobilité.