Grasser en garde à vue : est-il désormais menacé d’assignation à résidence électronique ?

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Karl-Heinz Grasser, ancien ministre des Finances, a commencé sa peine de prison à Innsbruck le 2 juin 2025. La durée pourrait être raccourcie grâce à de nouvelles réglementations.

Karl-Heinz Grasser, ehemaliger Finanzminister, trat am 2. Juni 2025 seine Haftstrafe in Innsbruck an. Die Dauer könnte durch neue Regelungen verkürzt werden.
Karl-Heinz Grasser, ancien ministre des Finances, a commencé sa peine de prison à Innsbruck le 2 juin 2025. La durée pourrait être raccourcie grâce à de nouvelles réglementations.

Grasser en garde à vue : est-il désormais menacé d’assignation à résidence électronique ?

L'ancien ministre des Finances Karl-Heinz Grasser a été admis aujourd'hui à la prison d'Innsbruck. Fort express.at L'homme de 56 ans est arrivé au centre de détention peu après midi. Grasser, qui vit depuis des années avec sa famille à Kitzbühel, a été condamné début mai à la prison un mois plus tard, après que la Cour suprême l'a condamné à quatre ans de prison sans condition. Cette période comprend les condamnations dans les affaires Buwog et Terminal Tower Linz.

Bien que Grasser soit actuellement en détention, il est probable qu'il ne reste pas longtemps dans la prison d'Innsbruck. Une modification prochaine de la loi pourrait prolonger la durée de l'assignation à résidence sous surveillance électronique de douze à 24 mois, qui devrait entrer en vigueur le 1er septembre 2025. Dans le meilleur des cas, Grasser pourrait rester libre jusqu'à cette date grâce à un sursis et demander ensuite un bracelet à la cheville. Dans ce contexte, le ministère de la Justice souligne que Grasser, comme tout autre condamné, pourrait bénéficier de cette réglementation tant qu'il n'y a pas de motif d'exclusion.

Perspectives d'avenir dans le système judiciaire

Grasser était attendu par les médias à son arrivée à la prison d'Innsbruck, tandis qu'une voiture avec des plaques d'immatriculation de Kitzbühel et des vitres noircies indiquait sa présence. Il convient de noter que la prison d’Innsbruck a une mauvaise réputation et a été classée comme la pire prison dans une étude. Les conditions qui y règnent pourraient constituer une autre raison pour laquelle Grasser pourrait demander une assignation à résidence électrolytique.

La réglementation relative à l'assignation à résidence sous surveillance électronique stipule que les détenus ont la possibilité de purger leur peine dans leur propre espace de vie sous certaines conditions. Pour ce faire, ils doivent justifier d’un logement convenable et d’une source de revenus permanente. La demande peut être déposée pendant la détention et la décision est prise par le directeur de la prison compétente. De plus, il doit y avoir le consentement écrit des personnes vivant dans le même foyer.

Demandes de santé des codétenus

Dans la même prison, d'autres personnes condamnées, comme l'ancien lobbyiste Walter Meischberger et Peter Hochegger, ont également demandé un sursis de détention pour raisons médicales. L'examen de ces demandes pourrait prendre jusqu'à huit semaines. Les deux détenus ont également été condamnés pour leurs crimes, Meischberger devant purger une peine de trois ans et demi et Hochegger devant purger trois ans, dont douze mois obligatoires.

L’évolution de la jurisprudence et les réformes possibles du système judiciaire soulèvent une multitude de questions. Karl-Heinz Grasser pourra-t-il bénéficier de la nouvelle réglementation ? Les semaines à venir montreront à quoi ressemblera sa peine de prison et s'il peut être libéré de prison plus tôt en vertu de la nouvelle réglementation.