Une femme de 32 ans reconnue coupable de tentative de meurtre : le tribunal la condamne à 20 ans de prison

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Une femme de 32 ans a été condamnée à 20 ans de prison en Basse-Autriche pour tentative de meurtre sur son ex-conjoint. La décision n'est pas définitive. En savoir plus sur l’affaire et le contexte.

Eine 32-Jährige wurde in Niederösterreich zu 20 Jahren Haft für versuchten Mord an ihrem Ex-Partner verurteilt. Die Entscheidung ist nicht rechtskräftig. Lesen Sie mehr über den Fall und die Hintergründe.
Une femme de 32 ans a été condamnée à 20 ans de prison en Basse-Autriche pour tentative de meurtre sur son ex-conjoint. La décision n'est pas définitive. En savoir plus sur l’affaire et le contexte.

Une femme de 32 ans reconnue coupable de tentative de meurtre : le tribunal la condamne à 20 ans de prison

Mercredi soir, le tribunal régional de Korneubourg a rendu un verdict sensationnel. Une femme de 32 ans a été reconnue coupable de tentative de meurtre sur son ancien partenaire et condamnée à 20 ans de prison. En outre, un hébergement dans un centre médico-légal a été ordonné. Toutefois, cette décision n’est pas encore juridiquement contraignante.

Les allégations portaient sur deux tentatives de meurtre et une fausse attaque au couteau. L'affaire a particulièrement attiré l'attention en raison de la bénédiction des crimes et des substances utilisées. L'accusée aurait donné à son partenaire d'alors du méthanol et des champignons psychoactifs dans un verre lors d'une fête le 8 juillet 2022. Cela a entraîné une grave intoxication au méthanol, qui n'a pu être évitée que grâce à une intervention médicale intensive. Les yeux de la victime étant gravement touchés, un expert a déterminé qu'il n'était pas possible d'améliorer sa vision.

Le détail des infractions

Une autre tentative de meurtre a suivi dans la nuit du 3 novembre 2022. Après avoir mangé des muffins préparés avec du Rohypnol et du Sirdalud, l'homme a subi des coupures à l'avant-bras. Ici aussi, il ne put être sauvé que difficilement. Au cours du procès, la prévenue a évoqué une tentative de suicide, qu'elle a justifiée par la séparation d'avec son compagnon. Néanmoins, de graves allégations ont été portées contre elle, notamment selon lesquelles elle aurait infligé elle-même les blessures à l'homme. L'une des raisons de ses actes aurait pu être un motif financier important, puisqu'elle était indiquée comme l'unique héritière dans son testament : à sa mort, elle aurait hérité d'un patrimoine d'une valeur d'environ trois millions d'euros.

Au cours des enquêtes ultérieures, l'accusée a fait état d'une prétendue tentative de meurtre de la part de son ex-partenaire, mais celle-ci a également été considérée comme fabriquée. Un rapport a conclu que sa victime n'était pas en mesure de réagir de manière adéquate en raison d'une vision gravement altérée. La femme elle-même a finalement été arrêtée le 14 juillet de l'année précédente, après avoir disposé de suffisamment de preuves contre elle.

Manipulation et fausses preuves

L'accusé a fermement nié la tentative de meurtre, mais a fait des aveux partiels sur de nombreuses allégations de fausses preuves et de diffamation. Sa déclaration selon laquelle elle ne pourrait « jamais » nuire à autrui a été accueillie avec scepticisme par le procureur, qui l’a qualifiée de « maître de la manipulation ». « Ne vous laissez pas tromper par l’accusé », a-t-elle déclaré en s’adressant au jury, qui l’a finalement déclarée coupable après avoir délibéré pendant près de cinq heures.

Le tribunal a pris en compte divers facteurs pour déterminer la peine. Des circonstances atténuantes ont été prises en compte en raison des aveux partiels du prévenu et de sa propreté antérieure, tandis que les conséquences graves des actes et le fait qu'ils étaient dirigés contre un proche ont été considérées comme aggravantes.

L'expertise psychiatrique, qui a classé le prévenu comme sain d'esprit, a néanmoins attesté un trouble grave de la personnalité, qui se manifeste par des comportements de mensonge massif. En outre, la peine a été complétée par une compensation financière, de sorte que le prévenu doit verser à la victime environ 193 000 euros.

Bien que le verdict ait été prononcé, la force juridique définitive de la décision est toujours en attente en raison du réexamen annoncé par la défense. Après les comparutions, reste à savoir comment se déroulera le procès, d'autant que le procureur de la République n'a encore fait aucune déclaration. Pour des informations plus détaillées sur cette affaire et son implication individuelle, voir www.diepresse.com.