L'Iran fait face à de nouvelles sanctions sans négociations sur son programme nucléaire

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L'Iran risque le rétablissement des sanctions de l'ONU à moins que des progrès ne soient réalisés dans les négociations sur son programme nucléaire. Il existe un risque d’escalade des tensions.

Iran steht vor der Wiederherstellung von UN-Sanktionen, sofern keine Fortschritte bei den Verhandlungen über sein Atomprogramm erzielt werden. Eine mögliche Eskalation der Spannungen droht.
L'Iran risque le rétablissement des sanctions de l'ONU à moins que des progrès ne soient réalisés dans les négociations sur son programme nucléaire. Il existe un risque d’escalade des tensions.

L'Iran fait face à de nouvelles sanctions sans négociations sur son programme nucléaire

L'Iran risque une réimposition des sanctions imposées par les Nations Unies s'il n'entame pas de négociations dans les prochaines semaines sur l'avenir de son pays. programme nucléaire revient et permet des contrôles internationaux de ses installations.

Rétablissement des sanctions

Le processus de rétablissement des sanctions levées dans le cadre d'un accord nucléaire historique il y a dix ans pourrait commencer à la fin du mois si une réunion mardi entre l'Iran et trois pays européens ne parvient pas à produire des progrès.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont déclaré aux Nations Unies qu'ils souhaiteraient rétablir les sanctions par le biais de la procédure dite de « snapback » si l'Iran continue de violer ses obligations en vertu de l'accord.

Contexte de l'accord nucléaire

La procédure de snapback a été intégrée à l’accord nucléaire signé entre l’Iran, les États-Unis et les Européens en 2015. Dans le cadre de cet accord, l’Iran a bénéficié d’un allègement des sanctions en échange de restrictions strictes et vérifiables sur son programme nucléaire.

Après que le président américain Donald Trump se soit retiré de l’accord, connu sous le nom de JCPOA, en 2018, l’Iran a réduit ses obligations de conformité et a accéléré l’enrichissement de l’uranium pour atteindre des niveaux de qualité militaire.

Violations des obligations

Dans une lettre adressée la semaine dernière au Conseil de sécurité de l’ONU, les ministres des Affaires étrangères des trois pays européens connus sous le nom d’E3 ont déclaré que l’Iran avait « presque complètement violé ses obligations au titre du JCPOA ».

"Nous avons clairement indiqué que si l'Iran n'est pas disposé à parvenir à une solution diplomatique d'ici fin août 2025 ou ne profite pas de la possibilité d'une prolongation, les E3 sont prêts à déclencher la procédure de snapback", indique le communiqué.

L'Iran a rompu les négociations nucléaires avec les États-Unis visant à limiter son programme d'enrichissement après que les États-Unis et Israël ont bombardé les installations nucléaires iraniennes au cours d'une brève guerre en juin.

Importance de la procédure de Snapback

Le processus de snapback rétablit automatiquement toutes les sanctions levées par le Conseil de sécurité de l’ONU dans le cadre de l’accord de 2015. Ces sanctions, introduites entre 2006 et 2010, comprennent un embargo sur les armes, des restrictions sur l'enrichissement de l'uranium et une interdiction pour l'Iran d'acquérir des technologies liées à son programme de missiles balistiques. Ces mesures ont également entraîné une pression importante sur les secteurs pétrolier et financier iraniens.

Le processus de retour en arrière dure 30 jours et les Européens sont conscients que la Russie prendra la présidence du Conseil de sécurité en octobre et pourrait potentiellement entraver ce processus.

Les préparatifs de l'Iran

Lors d'un appel téléphonique avec ses homologues britannique, français et allemand, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a averti que le déclenchement du mécanisme de snapback aurait de graves conséquences, selon la chaîne de télévision publique Press TV.

Un responsable iranien a déclaré à CNN que l'Iran se prépare aux « pires scénarios » et s'attend à ce que l'E3 utilise sa seule voie d'influence restante pour satisfaire le président Trump.

Les options envisagées par l’Iran incluent des restrictions plus larges sur la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le retrait du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et la désignation des E3 comme « États ennemis », ce qui permettrait aux forces iraniennes de contrôler les navires de ces pays du golfe Persique et d’Oman.

Impact économique des sanctions

Les analystes estiment que le rétablissement des sanctions mises en place par la relance nuirait considérablement à l'économie iranienne, déjà en difficulté.

"À court terme, le snapback nuira à l'économie iranienne, notamment en créant des problèmes de liquidité en euros, ce qui est important pour la capacité de l'Iran à acheter de manière fiable des biens essentiels tels que des médicaments. Les sanctions affecteront également la confiance des consommateurs et des entreprises en Iran", explique l'analyste Esfandyar Batmanghelidj.

Il s’attend toutefois à ce que la Chine continue d’acheter du pétrole iranien. Les Émirats arabes unis faciliteront le commerce pour les importateurs iraniens, tandis que l'Irak continuera de servir de marché pour les exportateurs iraniens.