Un nouveau vol amène des Afghans en voie de disparition à Berlin – discussion déclenchée !
Des vols charters amènent à Berlin des Afghans en voie de disparition. Les critiques réclament des expulsions pendant que le gouvernement assume ses responsabilités.
Un nouveau vol amène des Afghans en voie de disparition à Berlin – discussion déclenchée !
Ces dernières semaines, l’Allemagne a de nouveau organisé des vols charters pour amener les Afghans en danger à Berlin. Le 5 mars 2025, un avion atterrit en provenance d’Islamabad avec à son bord 132 Afghans acceptés par l’Allemagne. Ces personnes, parmi lesquelles d'anciens travailleurs locaux et leurs familles, ont été persécutées par les talibans, comme l'a confirmé un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur. Un précédent vol, le 25 février, avait amené 155 Afghans vers la capitale, dont plus de la moitié faisaient également partie du programme fédéral d'admission pour les personnes particulièrement vulnérables, rapporte oe24.
La réaction politique au retour des vols est divisée. Alors que le SPD défend la responsabilité de l'Allemagne à l'égard des travailleurs locaux évacués, la pression du syndicat pour mettre fin aux vols s'accroît. Le chef du groupe parlementaire de l'Union, Thorsten Frei, a demandé dans une interview t en ligne davantage d'expulsions vers l'Afghanistan. Les critiques au sein de la CDU et de la CSU accusent le gouvernement fédéral d'avoir suspendu les programmes d'admission à des fins de campagne électorale, puis de les avoir relancés. Le ministre de l'Intérieur de Saxe, Armin Schuster, parle de "l'audace remarquable" du gouvernement fédéral et appelle à l'arrêt immédiat des programmes d'admission.
Entre-temps, d’autres hommes politiques ont également commenté, comme l’ancien chef du Parti Vert, Omid Nouripour, qui a qualifié les critiques sur les retours d’« indécentes » et a remis en question la politique d’expulsion. Alors que les débats sur l’admission et l’expulsion des Afghans se poursuivent, la situation reste tendue pour de nombreux Afghans vulnérables au Pakistan, où ils doivent attendre d’entrer en Allemagne ou dans d’autres pays occidentaux. Le gouvernement allemand se sent exposé à la fois à des pressions politiques intérieures et à une responsabilité humanitaire envers les personnes touchées.