Verdict choc à Düsseldorf : un retraité doit payer près de 8 000 euros pour une publication sur Facebook !

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Doris G., 74 ans, a été condamnée à une amende de 7 950 euros pour un commentaire sur Facebook critiquant la migration. Procès à Düsseldorf.

Doris G., 74, wurde wegen migrationskritischem Facebook-Kommentar zu 7.950 Euro Strafe verurteilt. Prozess in Düsseldorf.
Doris G., 74 ans, a été condamnée à une amende de 7 950 euros pour un commentaire sur Facebook critiquant la migration. Procès à Düsseldorf.

Verdict choc à Düsseldorf : un retraité doit payer près de 8 000 euros pour une publication sur Facebook !

Un processus incroyable – une histoire difficile à croire !Pensez à Doris G., une retraitée qui a travaillé dur pour joindre les deux bouts avec sa pension de 1 600 euros. Mais que s’est-il passé ? Un commentaire sur Facebook dans lequel elle a exprimé son mécontentement avec une citation du ministre fédéral de l'Économie, Robert Habeck, a failli lui coûter sa liberté et s'est soldée par une lourde amende de 7 950 euros ! Le 8 octobre 2023, Doris, 74 ans, a vu en ligne un article dans lequel Habeck déclarait que l'Allemagne comptait sur l'immigration pour répondre à ses besoins en main-d'œuvre. Ce fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour elle, elle a écrit un commentaire plein de colère contre ceux qui ont aidé cette politique.

L'AXE DU BON a rapporté que le parquet de Düsseldorf a inculpé Doris G. de sédition. Elle a été choquée parce qu’elle voulait juste exprimer son opinion, pas inciter à la haine contre un peuple. La salle d'audience du tribunal de district de Düsseldorf n'a été occupée que pendant 30 minutes.Un court procès semblait prévu. Deux procureurs ont été déployés comme s'il s'agissait d'une affaire de terrorisme ! Comment un tel scandale a-t-il pu survenir ?

Entre liberté d’expression et justice

L'accusation : votre commentaire sur Facebook est susceptible de mettre en danger la paix publique et d'attiser la haine. Doris G. s'est défendue en disant qu'elle était mécontente de la citation de Habeck, étant donné qu'il y a tellement de chômeurs dans le pays. Cependant, et elle l’a reconnu, la dernière phrase de son commentaire était peut-être un peu dure. Mais tout le processus donnait l’impression qu’il s’agissait davantage de leurs opinions politiques que du crime lui-même. La jeune procureure a clairement indiqué que c'était là le point crucial de l'accusation – apparemment une atteinte à son droit personnel d'exprimer son opinion.

Pour ne rien arranger, Doris G. a été condamnée en 2022 pour « calomnie contre des personnalités publiques ». Aujourd’hui encore, elle continue de payer son amende par petits versements. Les représentants du ministère public ont désormais exigé une amende de 160 euros journaliers et ont fait valoir que leurs remords atténueraient la sanction, mais que leurs critiques agressives rendraient la sanction plus sévère. La défense a rétorqué que le commentaire de Doris G. devrait être classé dans la liberté d'expression, comme le feraient cinquante pour cent des partis politiques.

Un jugement avec un effet signal ?

Finalement, le juge Tobias Kampmann a condamné Doris G. à 150 indemnités journalières. Sa justification était un exercice d’équilibre entre la liberté d’expression légitime et l’incitation au crime. Grâce à une démarche aussi rigoureuse, Doris G. pourrait finir par devoir payer pendant plus de 19 ans ! Le verdict n'est pas encore définitif et un appel est pendant. Quoi qu’il en soit, cela crée des controverses et des débats sur les limites de la liberté d’expression et son interprétation par le pouvoir judiciaire. Oh, bons médias explique le souci de la protection des données et des droits des citoyens dans le cadre de telles procédures. La façon dont l’opinion publique est traitée à l’ère numérique montre clairement à quel point la frontière peut être mince entre la liberté d’expression et une éventuelle criminalisation.