Le SPÖ en bouleversement : la victoire électorale de Linz ravive les espoirs malgré la crise de la coalition

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Le SPÖ est confronté à des défis après l'échec des négociations de coalition, mais trouve un succès électoral encourageant à Linz.

Le SPÖ en bouleversement : la victoire électorale de Linz ravive les espoirs malgré la crise de la coalition

Temps mouvementés pour le SPÖ : les négociations de coalition en cours ont été brusquement interrompues le week-end dernier par le Neos et l'ÖVP. Les sociaux-démocrates sont accusés de bloquer des questions clés dans les négociations. Alors que le FPÖ et l'ÖVP tentent désormais de former un nouveau gouvernement fédéral, les Rouges pourraient à nouveau être menacés par l'opposition. Comment Aujourd'hui.à Selon des informations, le SPÖ a célébré sa victoire à l'élection du maire de Linz. Après la démission de Klaus Luger, Dietmar Prammer a réussi à remporter 40,2 pour cent des voix et se présente désormais au second tour contre le candidat du FPÖ Michael Raml.

La situation est tendue : tandis que la porte-parole des femmes du SPÖ, Eva-Maria Holzleitner, commente la situation et souligne le faible taux de participation électorale de seulement 42 pour cent, il apparaît clairement que les membres du SPÖ sont de plus en plus mécontents de la situation dans le pays. Elle souligne que le SPÖ a toujours négocié de manière constructive, tandis que les autres partis, notamment l'ÖVP, maintenaient leur position en retrait. Holzleitner a critiqué le fait que le chancelier Nehammer n'ait « pas bougé d'un millimètre » en raison de la pression des associations professionnelles. Elle admet malgré tout que le SPÖ aurait pu faire mieux « une ou deux choses » dans les négociations et souligne qu'il est nécessaire de discuter de la manière de procéder en interne. La presse tient le coup.

Syndicats et jeux de pouvoir internes

L’ambiance au sein du SPÖ est tendue. Le syndicaliste Josef Muchitsch a critiqué les Neos et a déclaré qu'ils devraient rester à la table des négociations jusqu'à ce qu'un résultat soit obtenu. Il convient également de noter que la direction du parti autour d'Andreas Babler envisage déjà en interne de rompre les négociations. Lorsqu’on envisage de mener une politique d’opposition claire, on craint que les positions fondamentales ne puissent être mises en œuvre dans un éventuel gouvernement. Le SPÖ est donc pris entre le besoin de coopération constructive et la nécessité de défendre ses propres intérêts – un équilibre délicat qu’il lui faut désormais maîtriser.