Brückl : Les changements de carrière ne résolvent pas la crise scolaire - la protection des frontières comme solution !

Transparenz: Redaktionell erstellt und geprüft.
Veröffentlicht am

Hermann Brückl critique les changements de carrière dans les écoles comme étant inadéquats. Il appelle à des solutions durables à la pénurie d'enseignants.

Brückl : Les changements de carrière ne résolvent pas la crise scolaire - la protection des frontières comme solution !

Dans le débat actuel sur la pénurie d'enseignants en Autriche, Hermann Brückl, porte-parole du FPÖ en matière d'éducation, a critiqué l'annonce selon laquelle les personnes en changement de carrière seraient formées d'urgence pour enseigner dans les écoles. Il décrit cette mesure comme un signe de l'échec de la politique éducative menée par l'ÖVP. Brückl souligne que la pénurie d’enseignants est ignorée depuis des années et que la solution actuelle n’est qu’une tentative de dissimuler l’échec. Selon lui, la formation destinée aux personnes en transition de carrière peut être utile dans des cas individuels, mais des cours rapides et une formation superficielle ne remplacent pas une bonne formation pédagogique.

Aujourd'hui, environ 4 300 personnes en transition de carrière sont actives dans les écoles obligatoires en Autriche, soutenues par près de 1 100 étudiants en formation d'enseignant et 40 enseignants retraités. Ces chiffres proviennent d'une question parlementaire du SPÖ à laquelle a répondu le ministre de l'Éducation Martin Polaschek (ÖVP). Au total, environ 70 600 enseignants enseignent dans les écoles obligatoires, la plupart des personnes en reconversion professionnelle, soit environ 1 900, travaillant à Vienne. A partir de l'automne, des cours destinés aux personnes possédant le diplôme et l'expérience professionnelle appropriés débuteront dans toutes les hautes écoles afin de remédier au manque de personnel. Une fois pleinement développés, le ministère attend 200 à 300 diplômés par an de ces cours.

Critique de la politique éducative

Brückl critique également le fait que les écoles assument de plus en plus de tâches qui ne sont pas directement liées à l'éducation, comme par exemple l'intégration d'élèves issus d'horizons différents. Il appelle à un changement de cap clair dans la politique migratoire afin de soulager le système scolaire. Selon lui, sans mesures ciblées pour contrôler l’afflux d’étudiants incapables ou difficiles à intégrer, les mesures éducatives resteraient inefficaces.

Pour la prochaine année scolaire 2023/24, une aide administrative a été incluse dans la péréquation financière, complétée par un cofinancement fédéral à hauteur de 15 millions d'euros par année scolaire. En collaboration avec les Länder, ces fonds pourraient financer jusqu'à 700 salariés à temps plein pour le travail social scolaire. Pour l'année scolaire en cours, 65 travailleurs sociaux scolaires et 32 ​​éducateurs sociaux sont déjà cofinancés par la Confédération, tandis que la responsabilité du travail social scolaire incombe principalement aux services de protection de l'enfance et de la jeunesse des Länder.

En outre, 199 psychologues scolaires cofinancés soutiennent également les écoles obligatoires. Néanmoins, la question demeure de savoir si l’introduction d’entrants latéraux sous sa forme actuelle peut résoudre durablement les défis à long terme du système éducatif. L'avertissement de Brückl selon lequel les approches actuelles ne sont pas suffisantes reste en suspens.

Dans l’ensemble, la discussion montre que la politique éducative en Autriche est confrontée à des défis majeurs qui doivent être relevés non seulement par l’augmentation du nombre d’enseignants, mais également par des réformes stratégiques.

Pour plus d'informations, voir OTS et ORF.