Un Afghan poignarde un jogger : le procès pour meurtre s'ouvre lundi à Stuttgart !
Un Afghan est jugé pour le meurtre d'un joggeur à Stuttgart. Le crime s'est produit après frustration et agression.

Un Afghan poignarde un jogger : le procès pour meurtre s'ouvre lundi à Stuttgart !
Le procès pour meurtre contre l'Afghan Ramin F., 25 ans, a débuté le 14 mai 2025 au tribunal régional de Stuttgart. Le parquet l'accuse du meurtre d'un joggeur, le développeur de logiciels français Fabrice D., 30 ans, le 15 novembre. La tragédie s'est produite lorsque Ramin F. a été expulsé de son foyer d'asile et, par frustration, il a d'abord coûté la vie au joggeur. Fabrice D. a été blessé au cœur avec un couteau de 17 centimètres de long et s'est vidé de son sang dans la rue.
Ramin F., arrivé en Allemagne en 2022, s’était auparavant fait remarquer par son comportement agressif. Une semaine avant le crime, il avait menacé un gardien de paroles meurtrières : « Je vais tous vous tuer ! Après le meurtre, l'agresseur s'est enfui dans une forêt voisine, où il a été arrêté par la police une heure plus tard. Il a fait sensation au tribunal en refusant de s'asseoir à côté d'une femme, ce qui a obligé l'interprète qui lui était assigné à partir.
Statistiques de la criminalité et migration
Afin de classer les crimes et incidents similaires, il est important d’examiner les statistiques actuelles sur la migration et la criminalité. Selon les statistiques policières de la criminalité (PKS) pour 2024, les suspects étrangers sont surreprésentés. Au total, 2.184.834 suspects ont été enregistrés, dont 41,8% étaient des ressortissants étrangers. Néanmoins, les statistiques montrent que l’immigration vers l’Allemagne n’a pas fondamentalement augmenté le taux de criminalité au cours des 20 dernières années. Entre 2005 et 2019, le nombre de délits sans violation du droit de l'immigration a diminué de 16 %.
Une proportion importante de suspects étrangers n'ont pas de résidence permanente en Allemagne et des facteurs démographiques tels que l'âge et le sexe jouent un rôle. Les migrants sont souvent des hommes plus jeunes, et de nombreux reportages sur les suspects étrangers peuvent contribuer à leur surreprésentation dans les statistiques. Ceci est également renforcé par des conditions de vie difficiles et des expériences personnelles de violence, qui augmentent le risque de criminalité. Une proportion importante des immigrants présumés ont moins de 30 ans, dont plus des trois quarts sont des hommes.
Contextes socio-économiques
La criminalité parmi les réfugiés et les migrants est souvent influencée par leurs conditions de vie. Les difficultés d’intégration, de formation et d’accès au marché du travail peuvent entraîner un risque accru de criminalité. Les crimes violents sont plus fréquents parmi les non-Allemands, en particulier dans les logements partagés. Toutefois, le nombre total d’infractions enregistrées par la police n’a pas augmenté de manière significative ces dernières années. Les signalements de suspects étrangers deviennent souvent monnaie courante, créant l’impression d’une criminalité accrue parmi les migrants.
En résumé, le débat actuel sur la migration et la criminalité montre que seule une faible proportion de migrants commettent des délits, mais que, globalement, ils apparaissent plus fréquemment dans les statistiques de la criminalité. La proportion d’étrangers parmi les personnes suspectées fluctue et est souvent étroitement liée aux processus d’immigration ainsi qu’aux défis et charges qui y sont associés. Compte tenu de ces facteurs, il est crucial d'adopter une vision différenciée du sujet, comme le soulignent mediendienst-integration.de et bpb.de.