La Russie et l’Iran exigent l’arrêt immédiat des combats en Syrie !

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La Russie, la Turquie et l’Iran appellent à la fin immédiate des combats en Syrie à mesure que les rebelles progressent. Lavrov met l'accent sur le dialogue et la mise en œuvre de la résolution 2254 de l'ONU.

Russland, Türkei und Iran fordern ein sofortiges Ende der Kämpfe in Syrien, während die Rebellen vorstoßen. Lavrov betont Dialog und Umsetzung der UN-Resolution 2254.
La Russie, la Turquie et l’Iran appellent à la fin immédiate des combats en Syrie à mesure que les rebelles progressent. Lavrov met l'accent sur le dialogue et la mise en œuvre de la résolution 2254 de l'ONU.

La Russie et l’Iran exigent l’arrêt immédiat des combats en Syrie !

Un choc dramatique des pouvoirs ! Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a lancé samedi un avertissement urgent lors du Forum de Doha au Qatar : la Russie, l'Iran et la Turquie appellent à la fin immédiate des combats en Syrie ! La situation s'aggrave à mesure que les combattants de l'opposition sous la bannière de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) avancent à une vitesse vertigineuse, capturant des villes clés comme Alep et Hama.

« Nous appelons à la fin immédiate des activités ennemies ! » » a annoncé Lavrov. Avec ses collègues iraniens et turcs Abbas Araghchi et Hakan Fidan, il a souligné la nécessité d'un dialogue entre le gouvernement syrien et l'opposition légitime. Les trois pays sont actifs depuis 2017 dans les pourparlers d’Astana, qui visent à trouver une solution politique au conflit en Syrie.

L'urgence du dialogue

La résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui met l'accent sur la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, est au cœur des négociations. Lavrov a déclaré : « Nous voulons que cette résolution soit pleinement mise en œuvre. » Mais la réalité sur le terrain est alarmante : les rebelles ont pris le contrôle de grandes parties du pays et se trouvent désormais aux portes de Homs, ville stratégiquement importante qui relie la capitale Damas aux régions côtières.

« Nous voyons un gouvernement syrien beaucoup plus faible qu’en 2016 », a rapporté un correspondant de Kilis, près de la frontière turque. « Les Russes sont très préoccupés par le conflit ukrainien et ont retiré la plupart de leurs ressources militaires de Syrie. » Ce changement de pouvoir a créé un vide dangereux que les rebelles exploitent.

Une tentative désespérée de garder le contrôle

"Nous faisons tout pour empêcher que des terroristes comme HTS soient utilisés à des fins géopolitiques", a déclaré M. Lavrov, tentant d'apaiser les craintes selon lesquelles le régime du président Bachar al-Assad est sur le point de s'effondrer. Mais les experts préviennent que Moscou a été prise au dépourvu par les avancées rapides des rebelles et n'a pas de plan clair pour maintenir al-Assad au pouvoir.

"L'opposition a fait des progrès significatifs à Deraa et Soueida, dans le sud-ouest de la Syrie, ainsi qu'autour de Damas", a ajouté M. Lavrov. La situation reste tendue alors que le monde se tourne vers les prochaines étapes de ce jeu d’échecs géopolitique. L’alliance entre la Russie, l’Iran et la Turquie suffira-t-elle à empêcher le tournant de ce conflit sanglant ? Le temps nous le dira !