L'Autriche à la croisée des chemins : coalition ou nouvelles élections ? Van der Bellen sous pression !

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Après la démission de Nehammer, l'Autriche est confrontée à un changement politique : coalitions ou nouvelles élections – l'avenir reste incertain.

L'Autriche à la croisée des chemins : coalition ou nouvelles élections ? Van der Bellen sous pression !

L'Autriche est confrontée à une crise politique : après la démission de Karl Nehammer, l'ancien chancelier et leader de l'ÖVP, les négociations de coalition entre l'ÖVP, le SPÖ et le Neos ont échoué. Cela crée une situation difficile pour le président fédéral Alexander Van der Bellen, qui doit désormais évaluer les options. Alors qu'il souhaitait initialement former une coalition sans le Parti de la liberté (FPÖ), il se trouve désormais confronté à un choix entre travailler avec le FPÖ sous la direction d'un nouveau chancelier ou éventuellement de nouvelles élections, ce qui pourrait changer radicalement le paysage politique, comme le montre le reportage de Kosmo.

Le changement de nom et l'échec des négociations pour former un gouvernement montrent à quel point la situation politique en Autriche est complexe. Lors des élections au Conseil national de septembre dernier, le FPÖ était en tête avec 28,85 pour cent, suivi par l'ÖVP avec 26,3 pour cent et le SPÖ avec 21,1 pour cent. La patronne de Neos, Beate Meinl-Reisinger, a expliqué lors d'une conférence de presse que malgré des discussions constantes ces derniers jours, aucun accord n'avait pu être conclu. La question des retraites en particulier s’est avérée être le principal point de discorde. Elle et d'autres personnalités politiques de premier plan voient la nécessité de réformer les structures de base en Autriche, mais les propositions audacieuses nécessaires manquent, comme le rapporte Die Zeit.

Le rôle du FPÖ et l'avenir du gouvernement

Le FPÖ, en tant que force la plus puissante au Parlement, appelle désormais à la démission de Nehammer. Selon eux, il est temps pour lui de quitter ses fonctions car les gens sont frustrés par ses décisions politiques passées. Dans le même temps, l’ÖVP et le SPÖ se rejettent mutuellement la responsabilité de l’échec des négociations de coalition. Outre les défis liés à la politique des retraites, ils ont souligné des perspectives différentes en matière d'économie et de fiscalité, ce qui a également conduit à l'échec des négociations, comme le montrent clairement les informations du Zeit. Hans Peter Doskozil, politicien du SPÖ, considère notamment la situation actuelle comme la possibilité d'un gouvernement expert, suivi de nouvelles élections, ce qui rendrait encore plus incertaine l'évolution politique du pays.