Le Népal se prépare pour une saison record sur l'Everest – les frais augmentent !
Le Népal s'attend à une augmentation des demandes d'alpinisme pour le mont Everest en 2025, alors que les nouveaux frais de permis et les précautions de sécurité sont discutés.
Le Népal se prépare pour une saison record sur l'Everest – les frais augmentent !
Au Népal, il existe une demande exceptionnellement forte de permis pour gravir le mont Everest. La porte-parole du ministère, Liladhar Awasthi, a révélé que l'augmentation des demandes est due aux calendriers individuels et à l'augmentation prévue des frais de permis. Actuellement, certains alpinistes attendent toujours les permis nécessaires pour la prochaine saison précédant la mousson. Les frais de permis, actuellement de 11 000 $, devraient passer à 15 000 $ à partir de septembre, ce qui pourrait augmenter considérablement le coût de l'aventure. Selon le Kleine Zeitung, la plupart des candidats pour cette saison venaient des États-Unis, suivis de l'Inde et de la Chine.
Le mont Everest, considéré comme le plus haut sommet du monde avec ses 8 849 mètres d'altitude, attire les aventuriers du monde entier. Cependant, la montagne, qui chevauche la frontière entre le Népal et la Chine, représente non seulement un défi mais aussi un potentiel économique important pour le Népal. Les honoraires et dépenses des grimpeurs constituent une source de revenus importante pour le pays, qui compte au total huit des 14 sommets dépassant les 8 000 mètres.
Nouvelles directives et mesures de sécurité
L'alpinisme sur l'Everest sera soumis à davantage de règles à l'avenir. Comme le rapporte le Reisepreise, les alpinistes doivent désormais avoir conquis un sommet d'au moins 6 500 mètres avant de gravir l'Everest. Cette réglementation vise à garantir que seuls des grimpeurs suffisamment expérimentés empruntent les sentiers dangereux du plus haut sommet du monde. Par ailleurs, le ministère népalais du Tourisme prévoit de nouvelles mesures de sécurité pour minimiser les risques d'accidents, notamment après les événements tragiques de mai 2019, où onze alpinistes sont morts en quelques jours.
Après qu'un comité ait produit un rapport complet sur les décès suggérant plus d'une douzaine de mesures, les experts se méfient du nombre élevé de permis délivrés et de l'inexpérience de nombreux grimpeurs. En mai 2019, 381 personnes ont escaladé l'Everest, et 280 d'entre elles ont atteint le sommet.
Congestion et problèmes environnementaux
Cependant, le nombre croissant de grimpeurs pose également de sérieux défis. Selon le Nepal Monitor, le mont Everest est de plus en plus touché par le surtourisme, ce qui entraîne non seulement une surpopulation dans les zones dangereuses, mais entraîne également une pollution environnementale importante. En 2023, l'Everest a connu sa saison la plus meurtrière avec 18 décès attribués à l'épuisement, à la maladie et aux accidents. La situation est particulièrement préoccupante pour les dirigeants locaux et le personnel de soutien, qui travaillent souvent dans des conditions extrêmes pour des salaires modestes.
Le gouvernement népalais a annoncé des mesures pour améliorer la situation. À partir de septembre 2025, de nouvelles réglementations s'appliqueront, imposant entre autres une limite maximale au nombre de grimpeurs par jour et la nécessité de guides pour assurer une sécurité supplémentaire aux grimpeurs. Les frais de permis devraient également augmenter, tandis que les salaires des guides de haute altitude augmenteront pour améliorer les conditions de travail.
Reste à voir comment ces nouvelles réglementations affecteront la saison d'alpinisme de cette année. L'Everest reste une destination magnifique, mais la commercialisation croissante et la réponse aux défis du tourisme de masse nécessitent une solution ambitieuse et durable.