Femme à la tête de la banque centrale : un signe de changement en Syrie !
Le 31 décembre 2024, Maysaa Sabrine a été nommée première femme à la tête d'une banque centrale de Syrie. Comment se présente le nouveau gouvernement ?

Femme à la tête de la banque centrale : un signe de changement en Syrie !
En Syrie, la coalition islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) fait la une des journaux : après une offensive réussie qui a permis la reconquête d'Alep, le groupe se renforce de plus en plus. Le HTS, initialement connu sous le nom de Front Al-Nusra, a considérablement changé au cours de la guerre civile. La volonté de se démarquer d'Al-Qaïda et de se concentrer sur les besoins locaux des Syriens se reflète dans sa popularité et sa force militaire croissantes, comme Rapports de l'Asia Times.
Pour consolider la structure du pouvoir du nouveau gouvernement intérimaire dirigé par HTS, la nomination de Maysaa Sabrine au poste de directrice générale de la banque centrale a fait des vagues. Cette nomination est un autre signe que les femmes pourraient jouer un rôle plus actif sur la scène politique syrienne à l'avenir. Sabrine, qui était auparavant directrice adjointe, est la deuxième femme à occuper un poste clé après qu'Aisha al-Dibas a été nommée chef du bureau des affaires féminines, rapporte Couronne.at.
Réalignement et réorganisation stratégique
Actuellement, HTS lutte non seulement contre le gouvernement d’Assad, mais a également promu plusieurs djihadistes étrangers à des postes de direction. Selon certaines informations, 49 anciens combattants ont été nommés généraux, dont au moins six militants étrangers. Cette stratégie pourrait faire partie d’un plan plus vaste visant à consolider le soutien international et militaire alors que le gouvernement Assad est sous pression. Grâce à une meilleure organisation militaire et à des mesures de soutien local, HTS pourrait s’imposer comme une force dominante dans la région et se révéler un acteur important dans l’environnement chaotique de la guerre civile syrienne.