Volkswagen : Ex-dirigeant condamné – Le scandale du diesel continue !

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Quatre anciens dirigeants de VW ont été reconnus coupables de fraude dans le scandale du diesel. Le procès à Braunschweig s'est terminé après quatre ans.

Vier ehemalige VW-Manager wurden wegen Betrugs im Dieselskandal verurteilt. Prozess in Braunschweig endete nach vier Jahren.
Quatre anciens dirigeants de VW ont été reconnus coupables de fraude dans le scandale du diesel. Le procès à Braunschweig s'est terminé après quatre ans.

Volkswagen : Ex-dirigeant condamné – Le scandale du diesel continue !

Dans le jugement annoncé aujourd'hui par le tribunal régional de Braunschweig, quatre anciens dirigeants de Volkswagen ont été reconnus coupables de fraude en relation avec le scandale du diesel. Le processus, qui a duré près de quatre ans, a été particulièrement caractérisé par les nombreuses conditions liées au coronavirus dans lesquelles les négociations ont débuté en 2021. Environ 150 témoins ont été entendus, mais leurs déclarations sont souvent restées contradictoires. La Chambre pénale commerciale a condamné deux des prévenus à des peines de plusieurs années de prison, tandis que les deux autres ont été condamnés à des peines avec sursis. Pour de nombreux acteurs du secteur, le verdict représente une étape importante dans l’enquête judiciaire sur le scandale révélé par les autorités environnementales américaines en 2015, lorsque la manipulation des valeurs d’émissions est devenue publique.

Un acteur important de ce procès, l'ancien PDG de VW, Martin Winterkorn, ne figurait pas parmi les accusés. Son procès a été interrompu pour des raisons de santé. Winterkorn s'est initialement excusé le 22 septembre 2015, peu de temps après que le scandale ait été révélé, et a démissionné un jour plus tard. Cependant, il a toujours nié toute responsabilité dans ce qui s'est passé. En 2024, il a été entendu comme témoin lors du procès des investisseurs, mais celui-ci a été interrompu par un accident, on ne sait donc pas quand il pourra continuer.

Les mécanismes de la fraude

Les accusés de Braunschweig ont été accusés d'avoir développé un logiciel illégal pour manipuler les valeurs d'émission afin de présenter les voitures diesel VW comme plus respectueuses de l'environnement qu'elles ne l'étaient en réalité. Cette tromperie a été introduite dans les années 2000, lorsque VW tentait de rester compétitif sur le marché américain et d'éviter les normes d'émissions rigoureuses. Après que la manipulation a été révélée, Volkswagen a payé plus de 25 milliards de dollars d'amendes et d'indemnisations aux États-Unis, tandis qu'en Allemagne, seul l'ancien patron d'Audi, Rupert Stadler, a été condamné à une peine avec sursis, dont l'effet juridique est toujours attendu.

Les quatre accusés qui devaient être jugés à Braunschweig ont exprimé leur déception face à la sévérité des peines infligées et n'ont pu s'empêcher de se considérer comme des pions. Un ancien responsable du développement des moteurs diesel a été condamné à une peine de quatre ans et demi de prison. Les deux autres condamnés à des peines avec sursis ont été surpris de la peine prononcée. L'enquête judiciaire dans l'affaire Diesel est loin d'être terminée après ce verdict, puisque d'autres procédures sont en cours contre un total de 31 autres accusés.

Conséquences juridiques pour les acheteurs et Volkswagen

Après l'annonce du logiciel de manipulation, les revendications juridiques des acheteurs en Allemagne sont restées floues. Alors que Volkswagen a proposé une indemnisation comprise entre 7 000 et 16 000 dollars aux États-Unis, l'entreprise rejette une indemnisation tout aussi élevée en Europe. Environ 7 000 acheteurs ont déposé des plaintes individuelles contre Volkswagen en Allemagne et près de 40 000 plaignants ont déjà été déposés via la plateforme myRight. Ces actions en justice pourraient s’avérer complexes et longues, car les tribunaux sont submergés de nombreuses poursuites.

Les incertitudes juridiques continueront d'exister alors que les acheteurs seront confrontés à des difficultés dues aux différents délais de prescription et à la complexité des demandes de dommages-intérêts. Le logiciel manipulateur est classé par les tribunaux comme un défaut matériel, ce qui indique de nombreuses options juridiques pour les acheteurs.

En conclusion, il convient de noter que les événements entourant l'affaire Diesel et les verdicts prononcés contre les anciens membres de la direction de VW représentent un chapitre juridique important dans l'histoire de l'entreprise. Les procédures ultérieures et les réclamations juridiques des acheteurs continueront à accompagner le débat public et juridique sur Volkswagen à l'avenir.

Pour plus d’informations, lisez la couverture de vol.à, t-online.de et wirtschaftsdienst.eu.