Zelensky : Les combats continuent malgré le cessez-le-feu de Poutine !

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Le président ukrainien Zelensky met en garde contre la poursuite des combats en Russie malgré le cessez-le-feu de Poutine. Derniers développements et scénarios.

Zelensky : Les combats continuent malgré le cessez-le-feu de Poutine !

Au 20 avril 2025, la situation sur le front entre la Russie et l’Ukraine reste tendue. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état de combats en cours sur le sol russe, malgré un cessez-le-feu de 30 heures annoncé par le chef du Kremlin, Vladimir Poutine. Ce cessez-le-feu devrait durer jusqu'à minuit le dimanche de Pâques, mais les combats restent intenses dans les régions frontalières russes de Koursk et de Belgorod alors que l'Ukraine y progresse militairement.

Zelensky reconnaît que la situation s'est calmée dans certaines régions. Néanmoins, ajoute-t-il, les attaques russes se poursuivent dans les régions touchées et les informations militaires ukrainiennes ne sont pas actuellement vérifiables de manière indépendante. En Ukraine, l’artillerie russe reste active sur de nombreux secteurs du front, et l’utilisation de drones est également encore observable.

Cessez-le-feu et développements militaires

Zelensky souligne que l'Ukraine est prête à un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours et appelle la communauté internationale à évaluer la réduction de l'intensité et de la brutalité des attaques pour découvrir qui est réellement responsable de la guerre. Dans un communiqué, le président attend de nouvelles informations du front cette nuit-là, qui permettront de connaître l'état actuel des combats.

Le cessez-le-feu annoncé par Poutine est une tentative de contenir temporairement les conflits militaires, mais la réalité sur le front semble éclipser cette annonce. Les forces ukrainiennes poursuivent leurs efforts opérationnels, tandis que l’utilisation de l’artillerie et des drones russes se poursuit malgré le cessez-le-feu annoncé.

Perspectives occidentales et scénarios possibles

Les gouvernements occidentaux ont longtemps jugé faible la résilience de l’Ukraine. Avant le début des combats, l’OTAN et l’UE étaient d’avis que l’Ukraine se rendrait en cas d’attaque de la Russie. Cette erreur de jugement a conduit à la décision de ne pas fournir d’armes à l’Ukraine au début du conflit. Le ministre fédéral de l'époque, Robert Habeck, a réitéré que l'Allemagne ne fournirait pas d'armes à l'Ukraine, ce qui reflétait un consensus entre les partis fondé sur des considérations pacifistes et des intérêts économiques.

Compte tenu de la résistance ukrainienne étonnamment forte, la pression publique s’accentue sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils reconsidèrent leurs politiques antérieures et éventuellement prennent des mesures militaires et économiques plus globales pour soutenir l’Ukraine. Le débat sur les scénarios possibles pour le conflit ukrainien devient de plus en plus pertinent, notamment la possibilité d’une victoire militaire ou l’épuisement des deux parties.

Trois scénarios sont actuellement discutés qui pourraient influencer le déroulement possible de la guerre et sa conclusion : une victoire russe, une paix négociée par épuisement ou encore l'effondrement du régime en Russie. Cette dernière pourrait être provoquée par des tensions internes et des difficultés économiques et pourrait permettre une paix durable à long terme.

Le conflit reste donc un problème géopolitique de grande envergure dont les implications militaires et sociales vont bien au-delà de l’Ukraine. La communauté internationale est confrontée au défi de trouver des réponses aux questions découlant de la situation non résolue.

Pour plus d’informations sur le contexte complexe de l’Occident et les options d’action, jetez un œil à l’analyse de bpb.de, qui met en avant différents scénarios pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Pour les derniers développements et rapports en provenance d’Ukraine, visitez vienne.at, où sont résumés l'actualité et les réactions des dirigeants politiques.