La cave à gratter devient un lieu vivant de mémoire : Nouveau studio prévu !
Landsberg am Lech prévoit de créer un atelier d'histoire contemporaine dans le Schockerkeller afin de perpétuer l'histoire du camp DP après la guerre.

La cave à gratter devient un lieu vivant de mémoire : Nouveau studio prévu !
Au cœur de Landsberg am Lech, de profonds changements ont lieu sur le site historique de l'ancien Schlachterkeller. Encore Messager du cercle Selon certaines informations, un atelier historique contemporain devrait y être construit, rappelant le camp de DP qui existait sur ce site après la Seconde Guerre mondiale. Ce projet a été récemment présenté au conseil municipal et a vocation à fonctionner comme un « lieu vivant de mémoire, de rencontre et d'apprentissage ». Outre une exposition permanente sur l'histoire du camp DP, des conférences et des événements pédagogiques sont également prévus pour renforcer le dialogue interculturel et transmettre les valeurs démocratiques.
Cependant, les projets du studio ont suscité des réactions mitigées. Certains conseillers municipaux, comme Daniela Groß, du parti Vert, ont exprimé leurs inquiétudes et se sont demandé quel impact la création d'un mémorial aurait sur le mémorial prévu précédemment pour l'ancien sous-camp de Kaufering VII. D'autant plus qu'il existe déjà un concept scientifique pour un mémorial pour Kaufering VII et un engagement financier de l'État. Ces développements ne doivent pas être négligés, car ils pourraient avoir un impact significatif sur le travail de mémoire dans la région. Augsburger Allgemeine signalé. Elle souligne qu'outre les nouvelles initiatives dans le Schockerkeller, la ville ne doit pas oublier les projets existants pour Kaufering VII.
Un lieu de mémoire
L'administration municipale a clairement indiqué qu'il s'agissait de préserver les lieux historiques pour l'avenir. La création du Studio d'histoire contemporaine vise à donner un nouvel élan au travail de mémoire. Malgré cette évolution positive, la question des relations avec Kaufering VII reste en suspens. La maire Doris Baumgartl et d'autres conseillers municipaux conviennent qu'il est important de maintenir ouvert le dialogue sur la réévaluation historique et de ne pas considérer les projets comme une concurrence. Ils devraient plutôt se compléter et honorer la profonde histoire de la région afin de permettre aux générations futures de réfléchir sur le passé.