Sebastian Kurz : Acquittement, mais l'enquête continue !
Sebastian Kurz, acquitté pour fausses déclarations, reste dans le collimateur de la WKStA. Les investigations sont en cours et le procès ne pourrait débuter qu’en 2027.

Sebastian Kurz : Acquittement, mais l'enquête continue !
L'ancien chancelier Sebastian Kurz a récemment été acquitté des allégations de fausses déclarations. Cependant, comme le rapporte Krone, les enquêtes à son encontre restent actives. Depuis 2021, le ministère public de l'économie et de la corruption (WKStA) examine le dossier d'enquête dans lequel Kurz est soupçonné d'infidélité et de corruption. L’acte d’accusation ne pourrait être finalisé qu’à l’été 2026 au plus tôt, alors que le dossier pénal, déjà immense, compte plus de 160 000 pages.
L’enquête pourrait s’éterniser pendant des années, le procès ne devant débuter qu’en 2027 au plus tôt. Un témoin important dans cette affaire est Thomas Schmid, ancien secrétaire général du ministère des Finances et proche confident de Kurz. Schmid a obtenu le statut de témoin clé, tout comme la sondeuse Sabine Beinschab.
Le contexte de l'enquête
Un aspect central de l'enquête est l'éventuelle fausse déclaration de Kurz lors de la commission d'enquête d'Ibiza en juin 2020. À cette époque, il avait dû commenter son rôle dans la nomination de Thomas Schmid à la tête de la société holding d'État Öbag. La WKStA a déterminé que Kurz aurait pu déformer la vérité dans ses déclarations, dont l'acte d'accusation compte plus de 100 pages, comme l'explique Profil. Ces allégations pourraient entraîner Kurz jusqu'à trois ans de prison s'il s'avère qu'il a effectivement fait de fausses déclarations.
Les accusations portées contre Kurz surviennent après plus de deux ans d'enquête, compliquées par le fait que Kurz était encore chancelier à cette époque. En outre, la déclaration de Kurz a été interprétée par les enquêteurs comme potentiellement incorrecte, car les discussions entre lui et Schmid ont soulevé des contradictions. La WKStA s'est également concentrée sur l'ancien chef de cabinet de Kurz, Bernhard Bonelli, et sur l'ancienne directrice de Casinos Austria, Bettina Glatz-Kremsner, qui sont également jugés.
Situation actuelle et conséquences possibles
Malgré l'acquittement concernant la fausse déclaration, la situation de Kurz reste tendue. Les poursuites engagées contre lui ont également un impact sur d'autres enquêtes, notamment sur l'affaire de la publicité, dans laquelle Kurz est accusé d'avoir placé des sondages et des publicités payés avec l'argent des contribuables. Comme le rapporte LTO, Kurz est ferme dans sa défense et nie avec véhémence toutes les allégations. Il existe déjà des spéculations publiques sur un possible retour de l'ancien chancelier en politique, même si celui-ci a jusqu'à présent rejeté cette idée.
Les avocats de Kurz et l'ÖVP, qui prend en charge les frais de justice, restent obligés de réfuter ces allégations. L'environnement dans son ensemble reste tendu alors que la WKStA poursuit son enquête et que le public attend les prochaines étapes de cette affaire complexe.