Scandale d'espionnage : le procureur présente un rapport sur Egisto Ott

Transparenz: Redaktionell erstellt und geprüft.
Veröffentlicht am

Le parquet de Vienne enquête sur les liens entre Egisto Ott et Jan Marsalek. Développements actuels et accusations possibles.

Scandale d'espionnage : le procureur présente un rapport sur Egisto Ott

Le ministère public de Vienne a achevé son rapport de projet sur l'affaire d'espionnage explosif de l'ancien Office fédéral pour la protection de la Constitution Egisto Ott. L'accent est mis sur la connexion secrète d'Ott avec l'ancien membre fugitif du conseil d'administration de Wirecard, Jan Marsalek. Selon le journal Ö1-Mittagsjournal, l'avocat d'Ott est serein quant aux éventuelles accusations et est optimiste quant à sa capacité à prouver l'innocence de son client devant le tribunal. Ott, qui a récemment été jugé et a été acquitté, pourrait à nouveau se retrouver dans la ligne de mire du pouvoir judiciaire puisque la décision a fait l'objet d'un appel.

Allégations et enquêtes

L'ancien agent de protection est accusé d'avoir transmis des informations sur une réunion secrète du soi-disant Club de Berne, une association informelle des services secrets occidentaux, à l'ancien membre du Conseil national du FPÖ, Hans-Jörg Jenewein. Il aurait également envoyé une liste de noms de responsables de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution et la lutte contre le terrorisme (BVT). Cependant, il n'a pas été prouvé que les informations provenaient de sources internes, comme le souligne le jugement.

Les enquêtes contre Ott sont en cours depuis 2017 et comprennent des allégations d'abus de pouvoir et de renseignements secrets au détriment de l'Autriche. Il a été arrêté le 29 mars 2024 et maintenu en détention jusqu'au 26 juin. Reste à savoir s'il existe des preuves substantielles pour étayer les allégations portées contre lui. Les Verts se sont montrés critiques et se sont demandé si les données n'auraient pas été utilisées pour harceler des fonctionnaires indésirables, ce qui remettrait en question l'ensemble de la situation sécuritaire. Ces informations ont été présentées dans un rapport de orf.at traité en détail.