Marchandage postal au plus haut niveau : Nehammer et Brunner sous le feu des critiques !

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Le FPÖ critique Nehammer et Brunner pour leur truquage ; La responsabilité en matière de problèmes budgétaires et de corruption est discutée.

Marchandage postal au plus haut niveau : Nehammer et Brunner sous le feu des critiques !

La présidente du club FPÖ, Dr. Dagmar Belakowitsch, a vivement critiqué la nomination de Karl Nehammer et de l'ancien ministre des Finances de l'ÖVP, Brunner. Tous deux ont été nommés à des postes de haut rang, Nehammer au poste de vice-président de la Banque européenne d'investissement et Brunner au poste de commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration. Belakowitsch qualifie ces nominations d'excellents exemples de « marchandage de positions » et considère le soutien des Verts, du SPÖ et de NEOS comme problématique. Elle a également accusé Nehammer d'avoir utilisé des policiers contre des manifestants pacifiques pendant la pandémie du coronavirus et l'a rendu responsable de l'attentat terroriste islamiste à Vienne le 2 novembre 2020. Selon elle, les autorités slovaques ont fourni des informations qui auraient pu empêcher cet attentat.

Les allégations contre Nehammer et Brunner ne sont pas nouvelles. Belakowitsch se plaint d'un désastre budgétaire qui fait peser une lourde charge sur les Autrichiens, comme Nehammer avait assuré lors de la campagne électorale du Conseil national qu'un plan d'austérité ne serait pas nécessaire. Dans le même temps, Brunner est critiqué parce qu’il a déclaré à tort, peu avant les élections, que le budget était correct. Les deux hommes politiques sont également connus pour leurs voyages coûteux, dont le coût a été supporté par les contribuables. Nehammer s'est rendu en Bulgarie en jet privé avant les élections régionales de Basse-Autriche, qui ont coûté 22 000 euros, tandis que la visite de Brunner au bal de l'opéra a coûté 76 000 euros.

Questions sur les qualifications

La nomination de Nehammer au poste de vice-président de la Banque européenne d'investissement soulève des questions sur ses qualifications, notamment en ce qui concerne la reconstruction de l'Ukraine. Son salaire mensuel brut est de 31 536 euros et la nomination a été faite sans consultation préalable du Conseil national ni résolution du Conseil des ministres. Cette décision a été prise par le ministère fédéral des Finances sous la direction du ministre des Finances Markus Marterbauer (SPÖ). Les critiques dans les rangs du NEOS expriment leur mécontentement à l'égard de la nomination et l'impression de collusion entre l'ÖVP et le SPÖ se renforce.

Mais le NEOS, qui s'est toujours élevé contre les postes corrompus, se retrouve désormais dans une situation délicate. Le président du club, Yannick Shetty, envisage peut-être de prendre des mesures contre la nomination de Nehammer, et les demandes de renseignements adressées à lui et à son adjointe Stephanie Krisper sont restées sans réponse. Un rapport publié aborde le manque de transparence dans l'attribution des postes, soulignant que la conviction politique est souvent plus importante que les qualifications réelles pour les postes de direction.

Critique du manque de transparence politique

Les critiques sur la répartition des postes en Autriche ne se limitent pas aux scandales actuels. Les « syndicalistes indépendants du GÖD » ont également dénoncé les pratiques non transparentes de l'administration publique. Ils exigent plus de transparence et s'engagent à lutter contre la corruption dans tous les domaines publics. La coopération avec des initiatives promouvant un État de droit efficace et contre la corruption est considérée comme nécessaire pour éliminer la mauvaise administration et réformer l'administration publique.

L’opinion générale est que les réseaux et relations politiques jouent un rôle bien plus important dans l’attribution des postes de direction que l’expertise et la compétence réelles. Ce problème ne concerne pas seulement la sphère politique, mais également les soins de santé et d'autres domaines dans lesquels l'influence politique sur les décisions en matière de personnel est régulièrement critiquée.

Face à ces évolutions, l’appel à plus de transparence et à une réforme fondamentale de la répartition des postes en Autriche se fait de plus en plus fort afin de protéger les citoyens de l’arbitraire politique et de préserver l’intégrité des institutions. Le débat sur le marchandage et le manque de transparence continuera de préoccuper les politiques et la société.

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