Un espoir révolutionnaire : le nouveau médicament Leqembi combat la maladie d'Alzheimer !
Le nouveau médicament Leqembi approuvé pour le traitement de la maladie d'Alzheimer dans l'UE : effet, coûts et disponibilité en Autriche.

Un espoir révolutionnaire : le nouveau médicament Leqembi combat la maladie d'Alzheimer !
La maladie d'Alzheimer est une maladie qui touche jusqu'à 150 000 personnes en Autriche. Le nouveau médicament Leqembi, dont le principe actif est lecanemab, a été récemment approuvé dans l'Union européenne. Contrairement aux thérapies précédentes qui traitaient uniquement les symptômes, Leqembi vise à combattre les causes de la maladie d'Alzheimer. Dans la maladie d'Alzheimer, les protéines bêta-amyloïde et tau s'agglutinent dans le cerveau, endommageant les cellules nerveuses et conduisant finalement à la démence.
Le lécanemab agit en éliminant ces dépôts anormaux de protéines et en ralentissant ainsi la perte de cellules nerveuses. Dans une étude de phase III appelée Clarity-AD menée auprès de 1 800 participants, il a été démontré que le médicament peut ralentir la progression du déclin cognitif de 27 %. L'approbation du médicament s'applique aux patients présentant des troubles cognitifs légers ou une démence légère à un stade précoce.
Diagnostic et administration
Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer repose sur un examen neurologique, des tests neuropsychologiques et des tests d'imagerie tels que l'IRM. La détection des dépôts amyloïdes est également nécessaire, ce qui peut se faire par une ponction lombaire ou un examen TEP amyloïde. Leqembi est administré en perfusion toutes les deux semaines ; la première perfusion sera étroitement surveillée. Les effets secondaires possibles comprennent de la fièvre, des frissons, un œdème cérébral et une hémorragie cérébrale mineure. Dans l'étude pivot, 26 % des participants ont présenté des réactions liées à la perfusion.
Bien que Leqembi ralentisse la progression de la maladie d’Alzheimer, ce médicament ne guérit pas. Les experts soulignent l'importance de la prévention, en contrôlant les facteurs de risque tels que l'hypertension artérielle, le diabète et le manque d'exercice. Aux États-Unis, le prix annuel de la thérapie est d'environ 26 500 euros, tandis que Medicare couvre les frais à condition que le médecin traitant inscrive le patient dans un registre agréé.
Nouvelles approches dans la recherche sur la maladie d'Alzheimer
Parallèlement au développement de Leqembi, il existe également d'autres approches pour traiter la maladie d'Alzheimer. Une étude prometteuse examine le rôle des cellules sénescentes, considérées comme des facteurs de risque. Ces cellules, appelées « cellules zombies », libèrent des produits chimiques qui provoquent une inflammation et endommagent les tissus sains. Des chercheurs comme Miranda Orr de l'Université Wake Forest testent des sénolytiques, une classe de médicaments qui éliminent les cellules sénescentes et ont montré des effets positifs sur la santé des souris.
Un exemple pratique est la vie de Lewis O. Beck Jr., à qui on a diagnostiqué il y a dix ans un léger déficit cognitif. Il a participé à une étude examinant l’efficacité des sénolytiques et espère que ce traitement pourra stabiliser son état.
Dans l’ensemble, la recherche sur la maladie d’Alzheimer se trouve à un tournant. Avec l’approbation du Lécanemab et de nouveaux traitements expérimentaux, l’espoir de meilleures options de traitement pour les personnes touchées se rapproche. Des études et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les différentes approches et confirmer leur efficacité.
Cependant, la disponibilité du Leqembi en Autriche reste pour l'instant incertaine, même si le médicament est approuvé dans l'UE depuis avril 2025. C'est également ce que rapportent l'Association Alzheimer et l'Association nationale Alzheimer et Géographique](https://www.nationalgeographic.de/forschung/2024/01/alzheimer-forschung-neue-hoffnung-auf-ein-heilendes-medizin).
En résumé, Leqembi représente non seulement une avancée dans le traitement de la maladie d'Alzheimer, mais apporte également un nouvel élan à la recherche sur la maladie.