Gouvernement en crise : Kolm met en garde contre une récession et des augmentations d'impôts !
L'Autriche est confrontée à une procédure de déficit de l'UE. Le SPÖ et le FPÖ discutent des causes et mettent en garde contre les conséquences économiques.
Gouvernement en crise : Kolm met en garde contre une récession et des augmentations d'impôts !
Le débat politique sur l'avenir financier de l'Autriche prend de l'ampleur. Le vice-chancelier du SPÖ Babler et le ministre des Finances du SPÖ Marterbauer préparent l'opinion publique à une procédure européenne imminente concernant les déficits. Cela s’inscrit dans le contexte de récession économique qui affecte actuellement le pays. Selon la porte-parole économique du FPÖ, Barbara Kolm, cette situation critique est attribuée à l'inefficacité des dépenses et du financement du gouvernement. Kolm décrit la redistribution par le biais de subventions comme un facteur contribuant à l'aggravation de la récession.
"Le gouvernement jette l'éponge", a déclaré Kolm, qui voit la responsabilité des déficits croissants dans la direction actuelle du gouvernement. Ce faisant, elle reproche aussi clairement aux responsables d'avoir éventuellement tenté d'imputer leur échec à l'Union européenne dès le début de la procédure pour déficit excessif. Kolm exprime des inquiétudes particulières quant aux charges financières futures qui pèseront sur les citoyens, car elle met en garde contre l'augmentation des primes de risque internationales pour les prêts, ce qui pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt et de l'inflation.
La procédure de déficit de l'UE en détail
À l’été 2024, la Commission européenne avait déjà engagé des procédures pénales contre sept États membres de l’UE se trouvant dans une situation financière similaire. L’Autriche, autrefois considérée comme un modèle économe en matière de gestion budgétaire, est désormais confrontée à sa propre procédure européenne en matière de déficit. Le déficit du pays s'élève actuellement à environ 4 pour cent du produit intérieur brut (PIB), dépassant largement le critère de Maastricht de moins de 3 pour cent.
L’UE se voit obligée d’intervenir lorsque les niveaux d’endettement sont trop élevés afin d’identifier et de contrecarrer à un stade précoce les évolutions indésirables de la politique économique. Le processus d'ouverture d'une procédure de déficit excessif comprend plusieurs étapes au cours desquelles la Commission européenne prépare des rapports et les soumet au Conseil des ministres des Finances de l'UE pour approbation. Le non-respect de ces exigences peut entraîner des sanctions importantes, qui dans le pire des cas peuvent inclure des amendes.
Perspectives et solutions futures
La réaction politique à la crise imminente plaide en faveur d’une politique économique orientée vers l’offre, comme l’exigeait Kolm. Le plan actuel prévoit des économies d'environ 6,4 milliards d'euros afin d'assainir la situation budgétaire. Un plan de relance global et crédible, qui sera présenté lors du prochain Conseil Ecofin du 21 janvier 2024, est essentiel pour éviter une procédure de déficit excessif.
Dans une autre approche politique, la procédure de déficit pourrait offrir plus de flexibilité en temps de crise pour garantir la stabilité économique de l'Autriche. Toutefois, maintenir une saine gestion financière est essentiel pour pouvoir surmonter les défis économiques futurs.
Le débat sur les défis économiques n’est que la première étape d’un processus complexe qui pourrait avoir des conséquences considérables pour les responsables et pour la population autrichienne. Le temps presse et les responsables sont appelés à prendre des mesures décisives pour éviter une situation pire.
De plus amples détails sur le contexte et les processus d'une procédure de déficit de l'UE et ses effets sur les États membres peuvent être trouvés dans les rapports de OTS, Petit journal et nouvelles quotidiennes lire.