FPÖ-Schnedlitz : Les statistiques de Karner en matière d'asile sont trompeuses. Une émission de relations publiques !
Le secrétaire général du FPÖ, Schnedlitz, critique la politique d'asile du ministre de l'Intérieur Karner, la qualifiant de trompeuse et appelle à des changements.

FPÖ-Schnedlitz : Les statistiques de Karner en matière d'asile sont trompeuses. Une émission de relations publiques !
Le 24 août 2025, le secrétaire général du FPÖ, Michael Schnedlitz, a vivement critiqué la politique d'asile du ministre de l'Intérieur de l'ÖVP, Gerhard Karner. Dans un communiqué, Schnedlitz a décrit les louanges de Karner comme un « spectacle de propagande » et un « collyre effronté ». Il a critiqué les succès des expulsions répertoriés par Karner et les a qualifiés de trompeurs. En particulier, l’estimation des expulsions n’est pas considérée comme représentative, car de nombreuses expulsions concernent principalement les citoyens de l’UE et les citoyens des pays voisins.
Les chiffres actuels rendent le débat sur la politique d’asile encore plus explosif. Au cours du premier semestre 2025, seuls 13 Afghans ont été expulsés, alors que dans le même temps, plus de 3 000 Afghans ont demandé l’asile. Schnedlitz a également mis en garde contre une augmentation imminente du regroupement familial. Cela serait lié à un arrêt de la Cour européenne de justice qui accorde le droit d'asile aux femmes afghanes.
Le problème des rapatriements
Le FPÖ critique en outre le fait qu'il n'existe pas de programme de rapatriement ordonné et que les rapatriements de Syriens ne sont pas visibles dans les statistiques. Le secrétaire général a appelé à un changement fondamental dans la politique d'asile et estime qu'il est nécessaire de créer une « forteresse autrichienne » avec un « chancelier du peuple » Herbert Kickl.
Au niveau européen, le débat sur les rendements est également au centre de l'attention. Selon un projet de loi présenté par le commissaire européen Magnus Brunner, des expulsions plus rapides sont prévues pour les demandeurs d'asile déboutés. Actuellement, seule une personne sur cinq obligée de quitter le pays quitte l’UE, et la pression sur la Commission européenne s’accroît, notamment au vu des attaques passées perpétrées par des auteurs d’infractions obligées de quitter le pays.
Mesures prévues par l'UE
Pour relever les défis du rapatriement, l'UE prévoit des mesures telles que l'introduction de centres d'expulsion en dehors de l'UE. Il faudrait leur donner une base légale pour y amener les demandeurs d'asile déboutés. En outre, les décisions d'expulsion devraient être reconnues dans toute l'UE afin d'augmenter le nombre de retours. Une imposition plus uniforme de la détention en attendant l'expulsion et des interdictions d'entrée plus longues pour les personnes concernées sont également en discussion.
Cependant, les mesures proposées se heurtent à des résistances. Les critiques, comme l’eurodéputé vert Erik Marquardt, mettent en garde contre d’éventuelles violations des droits des réfugiés. Un système d’asile européen commun, qui sera renforcé par l’article 80 du TFUE, reste un objectif clé de l’UE pour garantir le principe de solidarité et une répartition équitable des responsabilités entre les États membres. Ce cadre juridique doit encore être approuvé par les États membres et le Parlement européen.
Au vu des évolutions actuelles, il est clair qu’il est urgent d’agir, tant au niveau national qu’européen, pour mettre en œuvre une politique d’asile véritablement sûre et équitable. Toutefois, les approches varient considérablement et resteront probablement un sujet controversé dans le débat politique.
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