L'élevage en danger : la nouvelle loi sur la protection des animaux deviendra-t-elle une menace ?

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La CDU/CSU critique la nouvelle loi sur la protection des animaux, la qualifiant de bureaucratique et peu pratique, et appelle à un élevage durable en Allemagne.

L'élevage en danger : la nouvelle loi sur la protection des animaux deviendra-t-elle une menace ?

Lundi soir à Berlin, une audition au Bundestag allemand sur la modification de la loi sur la protection des animaux a suscité un grand intérêt. Le débat a été fortement influencé par Albert Stegemann, porte-parole pour la politique agricole du groupe parlementaire CDU/CSU, et par la rapporteure Astrid Damerow. Les deux hommes politiques ont exprimé de vives inquiétudes concernant les nouvelles réglementations, qui, selon eux, causeront plus de mal que de bien à l'élevage en Allemagne.

Stegemann a vivement critiqué les plans présentés. Il considère que le projet de loi constitue un pas dans la mauvaise direction, qui pourrait à terme mettre en danger l'élevage d'animaux en Allemagne. "Le projet de loi sous cette forme ne conduit qu'à l'abolition progressive de l'élevage en Allemagne", a souligné Stegemann. Il s'est également dit préoccupé par le fait que le ministre fédéral de l'Agriculture, Cem Özdemir, provoque délibérément ces développements. Selon Stegemann, un cadre juridique commun au sein de l’UE est crucial pour une protection animale efficace et ciblée.

Bureaucratie excessive et méfiance

Damerow partage cette critique et souligne que les réglementations actuellement envisagées créent non seulement une bureaucratie disproportionnée, mais favorisent également une insécurité juridique. "Une révision de notre très bonne loi sur la protection des animaux doit avoir une valeur ajoutée notable pour le bien-être de nos animaux de compagnie, sauvages et de ferme", a-t-elle expliqué. Mais le projet actuel, selon Damerow, non seulement ignore les besoins des animaux, mais crée également de la méfiance à l'égard des propriétaires d'animaux qui sont responsables du bien-être de leurs animaux en Allemagne.

Stegemann et Damerow sont particulièrement préoccupés par les mesures qui doivent être prises dans le cadre du paragraphe dit de reproduction de la torture. Au lieu de réduire la souffrance animale, ces mesures pourraient en réalité conduire à une augmentation de la souffrance animale. Les experts entendus lors de l'audition ont confirmé les inquiétudes de Stegemann et Damerow, renforçant ainsi leur opposition au projet de loi.

Le groupe parlementaire CDU/CSU ne se considère pas seulement comme un représentant des partis centristes, mais voit également un engagement clair en faveur de la liberté, de la cohésion et de la responsabilité personnelle des citoyens. L’idée derrière l’approche de l’élevage est que le bien-être animal qui répond aux besoins des animaux doit également respecter et promouvoir la responsabilité des propriétaires d’animaux. Ce point de vue transparaît également clairement dans les déclarations de Stegemann et Damerow, qui réclament un cadre juridique solide et compréhensible afin de réaliser de réels progrès dans la protection des animaux.

Le débat sur la nouvelle loi remet non seulement en question la pratique de l’élevage en Allemagne, mais soulève également des questions fondamentales sur la bonne voie à suivre pour une protection efficace des animaux. Stegemann et Damerow soulignent en outre qu'un examen constructif des défis du bien-être animal est nécessaire afin de trouver des solutions à long terme qui profitent à la fois aux animaux et aux responsables de l'élevage.

Il existe un rapport détaillé contenant des informations générales et des détails supplémentaires sur le sujet. sur www.presseportal.de disponible.