Critique sévère des expulsions à l'aéroport de Francfort : des gens dans le besoin !

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Les observateurs de l'Église critiquent la pratique d'expulsion à l'aéroport de Francfort en raison de graves lacunes et déficits humanitaires.

Critique sévère des expulsions à l'aéroport de Francfort : des gens dans le besoin !

En date du : 10 octobre 2024, 17 h 55 (heure de l'Est)

L'année dernière, plus de 4 300 personnes ont été expulsées vers leur pays d'origine à l'aéroport de Francfort. Ces processus sont aujourd’hui critiqués parce que les observateurs de l’Église ont identifié des lacunes dans les processus. Ils sont particulièrement préoccupés par les conditions dans lesquelles se déroulent les expulsions. Dans un rapport d'activité récemment publié, ils parlent de graves déficits.

Une préoccupation centrale des observateurs est la protection et le bien-être des personnes déportées. Le rapport décrit, entre autres, que de nombreuses personnes prennent l'avion par temps hivernal avec des vêtements inappropriés, parfois même en pantoufles ou en tongs. Cela soulève des questions sur le caractère humanitaire de la pratique d’expulsion.

Critique des procédures

Un autre problème sérieux abordé dans le rapport concerne le temps de préparation souvent insuffisant pour les personnes concernées. Beaucoup n’ont pas la possibilité d’emporter leurs effets personnels ou leurs médicaments. Les informations faisant état de séparations familiales fréquentes au cours de ces processus sont particulièrement choquantes. Les familles sont récupérées sans prévenir et en pleine nuit, ce qui crée une incertitude.

Le rapport souligne également qu'il existe des différences dans les procédures selon les États fédéraux. Les Bavarois arrivent à Francfort plus souvent menottés que la moyenne, ce qui laisse soupçonner un comportement excessif. Ces observations portent sur diverses destinations, notamment les pays africains, où la servitude est courante.

Une question particulièrement sensible est l’expulsion des personnes malades. Le rapport souligne que les patients atteints de cancer ont été davantage touchés au cours de l'année écoulée. On critique le fait qu'il n'y a souvent pas d'examen médical adéquat avant l'expulsion, ce qui met en danger la santé des personnes concernées. Le manque d’interprètes signifie également que les enfants sont contraints de jouer le rôle de traducteurs, ce qui n’est pas dans leur intérêt supérieur, surtout si les parents sont soumis à beaucoup de stress.

Réactions et attitudes du ministre

Sur fond de critiques massives, le ministre de l’Intérieur Roman Poseck a également commenté. Il a souligné que les conclusions du rapport étaient prises au sérieux. "Il est très important que l'humanité soit prise en compte lors des expulsions", a déclaré Poseck. Le ministre souligne que le Land de Hesse soutient financièrement l'observation de l'expulsion, ce qui reflète l'appréciation de ce travail.

Mais dans le même temps, Poseck adopte également une position ferme à l’égard des expulsions. Il estime qu'il est nécessaire de faire respecter la loi puisque, selon le ministre, environ 13 000 personnes en Hesse sont obligées de quitter le pays. Il a d'autant plus annoncé qu'il expulserait les étrangers de manière plus systématique, notamment en cas de délits graves.

Selon le ministère, 1 084 personnes ont été expulsées de Hesse jusqu'à fin août 2024, ce qui montre que le sujet reste d'actualité et explosif. Les chiffres en augmentation par rapport aux années précédentes indiquent que la pression sur le statut de réfugié existant en Allemagne reste élevée. Les observateurs des expulsions visent à apporter plus de transparence et d’humanité à cette pratique, un objectif crucial compte tenu des défis actuels en matière de politique relative aux réfugiés.

Des informations détaillées et d’autres informations générales sont disponibles de manière exhaustive Reportage sur www.tagesschau.de lire.