Harari met en garde Maischberger : Poutine pourrait bientôt menacer d’autres pays !
L'historien Harari met en garde Maischberger contre les revendications territoriales de Poutine et le risque d'une troisième guerre mondiale.
Harari met en garde Maischberger : Poutine pourrait bientôt menacer d’autres pays !
Dans le dernier numéro de Maischberger du 15 octobre, un sujet qui a ému les esprits : l'historien Yuval Noah Harari a mis en garde contre d'éventuelles revendications de la Russie sur certaines parties de l'ancien empire soviétique. L’appel lancé à la communauté internationale incite les gens à s’y intéresser et montre à quel point le paysage politique est vulnérable aujourd’hui.
Non seulement l'historien Harari, mais aussi Matthias Miersch, le nouveau secrétaire général du SPD, et le représentant de la CDU Thorsten Frei ont participé au débat. Ce fut un duel passionné sur la politique fiscale et l'avenir du paysage politique allemand, notamment dans la perspective des prochaines élections fédérales de 2025. Miersch a clairement présenté la position du SPD : un allègement fiscal pour 95 pour cent des citoyens et une augmentation du taux d'imposition le plus élevé pour le 1 pour cent le plus riche de la population.
Le débat dominant sur la sécurité et les taxes
Avec son programme clair, Miersch a réfuté les accusations selon lesquelles le SPD prévoyait des mesures néfastes pour l'économie. Son point de vue incluait l’exigence que les riches en particulier contribuent davantage à la justice. "Il est injuste que quelqu'un qui gagne 67 000 euros paie le même taux d'imposition que quelqu'un qui gagne 250 000 euros", a-t-il expliqué. Thorsten Frei a également répliqué en estimant qu'une fiscalité trop élevée serait néfaste et pourrait générer des emplois à l'étranger.
Le débat a été houleux et les deux camps ont fait preuve d’une conviction exemplaire. Frei a fait valoir qu'une fiscalité plus élevée souffrirait particulièrement des entreprises de taille moyenne, tandis que Miersch a répondu que les investissements en Allemagne devraient être encouragés par un amortissement spécial.
Mais l’intellectualisme n’a pas été négligé : l’historien Harari a abordé le sujet des tensions géopolitiques et a mis en garde contre une éventuelle nouvelle agression de la Russie. Il a déclaré : « C’est la malédiction de l’histoire » et s’est demandé ce qui se passerait si les frontières internationales n’étaient plus respectées. Harari a vu le danger qu’une fois qu’un tabou est brisé, cela puisse avoir des conséquences considérables sur l’ordre géopolitique. « Alors le vieux monde appartiendra au passé », résuma-t-il ses craintes.
Un regard sur la politique future
Le débat685 sur la politique fiscale était non seulement élitiste, mais affectait également la vie quotidienne des citoyens. Le SPD souhaite que la grande majorité des contribuables subissent moins de charges, tandis que la CDU insiste sur une solution équilibrée afin de ne pas mettre l'économie en danger.
Néanmoins, c'est Sandra Maischberger qui a animé le groupe de discussion. Elle a habilement posé des questions critiques et exigé des réponses claires, par exemple sur l'imposition des revenus antérieurs et sur les relations du SPD avec Gerhard Schröder. Elle a insisté pour que les visions politiques soient non seulement abstraites, mais aussi concrètes et réalisables.
Cette confrontation entre les anciennes et les nouvelles approches – tant en matière de politique fiscale que d’évaluation de la politique étrangère – offre une perspective fascinante sur l’évolution future de la politique des partis allemands. Les avertissements de Harari ajoutent de l'urgence au discours et appellent à l'action. Les élections fédérales de 2025 pourraient alors potentiellement décider non seulement de l’avenir économique, mais aussi de la stabilité politique mondiale de l’Allemagne.
Pour un aperçu plus approfondi de l'ensemble du débat et des informations actuelles sur la situation politique en Allemagne, un rapport complet est disponible sur web.de être lu.