Verdict du tribunal : les supporters de Besiktas acquittés après 11 ans !

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Onze ans après les manifestations de Gezi en Turquie, 35 supporters de Besiktas ont été acquittés. Le pouvoir judiciaire reste controversé.

Elf Jahre nach den Gezi-Protesten in der Türkei wurden 35 Besiktas-Fans freigesprochen. Die Justiz bleibt umstritten.
Onze ans après les manifestations de Gezi en Turquie, 35 supporters de Besiktas ont été acquittés. Le pouvoir judiciaire reste controversé.

Verdict du tribunal : les supporters de Besiktas acquittés après 11 ans !

Un bouleversement majeur en Turquie : un tribunal d'Istanbul a acquitté les 35 accusés accusés de leurs liens avec le fan club de Besiktas, Çarşı, lors des manifestations de Gezi en 2013. Cette décision, rapportée par le journal Cumhuriyet et d'autres médias locaux, marque un revirement dramatique dans une longue bataille juridique dans laquelle les supporters étaient accusés d'avoir créé ou dirigé une "organisation terroriste". Ces manifestations, initialement dirigées contre le développement prévu du parc Gezi, se sont transformées en manifestations nationales contre la politique autoritaire du président Recep Tayyip Erdogan et ont été brutalement réprimées.

Accusations à motivation politique

La récente décision constitue non seulement une reconnaissance juridique, mais aussi un signal fort contre les persécutions politiques en Turquie. Certains accusés avaient déjà été acquittés et la procédure a été rouverte. Cependant, le système judiciaire continue de se faire un nom : le tribunal d'Istanbul a rouvert le procès Gezi après que des critiques ont été formulées selon lesquelles les verdicts précédents étaient politiquement motivés et arbitraires. Osman Kavala, un éminent promoteur culturel emprisonné depuis plus de trois ans et demi, est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. Il est également accusé d'espionnage, qu'il juge lui-même injustifié, invoquant la situation politique répressive.

Les accusations portées contre Kavala et d’autres personnes, dont le journaliste allemand Can Dündar, semblent être davantage une déclaration politique que fondées sur des preuves vérifiables. Cette évolution a récemment fait sensation dans le monde entier, notamment à cause de la demande de la Cour européenne des droits de l'homme de libérer Kavala en raison du manque de preuves fiables. Malgré cette attention internationale, la situation reste tendue et les nouvelles procédures jettent une ombre sur l'État de droit en Turquie, ainsi que sur le rôle du pouvoir judiciaire face aux voix critiques à l'égard du gouvernement. n-tv.de signalé.