La Danse Macabre à Lübeck : l’art rencontre la fin inévitable
L'exposition « Danse de la mort » à Lübeck explore le thème de l'éphémère avec l'art de Lübeck et d'artistes finlandais jusqu'au 3 novembre. 2023.
La Danse Macabre à Lübeck : l’art rencontre la fin inévitable
La danse avec la mort est de retour à Lübeck ! L'exposition « Danse de la mort » ouvre de nouvelles perspectives sur un thème universel : la fin terrestre. Cette plateforme aborde l’éphémère, inspirée d’un motif grotesque qui fascine les gens depuis la « peste noire » – la peste il y a 600 ans. La « danse macabre » traverse toute l’histoire, montrant clairement, par ses représentations obsédantes et souvent choquantes, que personne ne peut échapper à la mort.
L'une des œuvres d'art les plus célèbres de ce genre peut être admirée dans l'église Sainte-Marie de Lübeck : la Danse de la mort de Bernt Notke de 1463/64, qui montre 24 personnages grandeur nature qui incarnent la mort. Sa production vivante montre comment la mort elle-même encourage les hauts dignitaires comme le Pape – qui se lève le premier – et les gens ordinaires à danser. Mais l'œuvre originale fut entièrement détruite par un attentat à la bombe en 1942. Aujourd'hui, une vitrine d'Alfred Mahlau commémore ce tableau légendaire. Un patrimoine culturel important qui reste vivant !
La nouvelle exposition
Lübeck apporte désormais une bouffée d’air frais dans le débat sur la mort ! Le conservateur Heinke Both décrit cette année comme une « année de la mort » et mène une collaboration internationale passionnante avec des artistes finlandais. L'exposition n'a pas lieu dans l'église, mais dans la galerie Artler et dans l'« entrepôt à chaînes » du chantier naval culturel Gollan. Les visiteurs peuvent découvrir les œuvres d'art du groupe « Immortal », composé de sept membres, avec des approches diverses – de la peinture à l'installation en passant par l'art vidéo.
Le programme d'accompagnement est tout aussi passionnant : films, lectures et visites guidées vous invitent à aborder le thème de la mort sous différents angles. Des œuvres comme celles de Heinke Both et Stephan Schlippe, qui abordent l’horreur et la fascination de la vie, promettent de profondes réflexions. La mort est présentée non seulement comme une ligne finale, mais aussi comme un élan de réflexion sur la vie elle-même.