Plans terroristes en prison : un prisonnier de Graz écope de dix ans supplémentaires !

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Un prisonnier de Graz-Karlau a été condamné à dix ans de prison supplémentaires pour déclarations terroristes. Détails de la sanction imposée et informations générales.

Ein Häftling in Graz-Karlau wurde wegen terroristischer Äußerungen zu weiteren zehn Jahren Haft verurteilt. Details der verhängten Strafe und Hintergründe.
Un prisonnier de Graz-Karlau a été condamné à dix ans de prison supplémentaires pour déclarations terroristes. Détails de la sanction imposée et informations générales.

Plans terroristes en prison : un prisonnier de Graz écope de dix ans supplémentaires !

Lors d'un procès sensationnel, un prisonnier de 25 ans de la prison de Graz-Karlau a été condamné à dix ans de prison supplémentaires. L'homme, qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour avoir soutenu l'attentat de Vienne, a exprimé son intention de commettre des attentats terroristes lors de conversations avec des codétenus. Bien qu'il ait affirmé que ces remarques étaient une plaisanterie, le verdict n'a pas été en sa faveur. Le tribunal n'a pas cru le témoignage d'un gardien de prison qui avait entendu les propos du détenu.

Comme le rapporte Krone, le condamné a décrit dans une conversation que le chaos s'ensuivrait si 50 personnes armées étaient actives à Graz en même temps. Il a expliqué comment il poserait des bombes et porterait un gilet explosif. Lors des négociations, le détenu a indiqué qu'il préférait mourir plutôt que d'être torturé en détention. Le verdict a été rendu lundi, mais il n'est pas encore définitif et l'homme a demandé un délai de réflexion de trois jours après son annonce.

Contexte de la condamnation

Outre l’accusation de menace, la nouvelle condamnation vise également la formation d’un groupe terroriste et d’une organisation criminelle. Le prisonnier a déjà soutenu l'agresseur viennois avec des armes dans le passé, ce qui lui a valu sa peine de prison initiale. Le prisonnier accusé d'origine égyptienne ne parle pas seulement de plans d'attaque explicites, mais se révèle une fois de plus potentiellement dangereux et radicalisé idéologiquement.

La santé mentale des personnes incarcérées s’avère être un problème de plus en plus pressant. Selon bpb, de nombreux détenus souffrent de divers troubles psychologiques, notamment de dépression et de troubles de la personnalité. Cela est particulièrement vrai pour les criminels radicalisés, où jusqu'à 70 % d'entre eux peuvent avoir des problèmes psychologiques.

Faire face aux prisonniers radicalisés

Le traitement des prisonniers reconnus coupables de crimes extrémistes pose des défis particuliers au système judiciaire. Les personnes incarcérées connaissent souvent des crises de sens, ce qui peut les rendre plus vulnérables aux idéologies extrémistes. Des spécialistes externes travaillent sur des projets de déradicalisation, tandis que les soins psychothérapeutiques dans les prisons doivent être encore renforcés. La majorité des hommes incarcérés reconnus coupables d'infractions liées au terrorisme souffrent de divers problèmes de santé mentale qui devraient être abordés dans le cadre de programmes appropriés.

Le débat sur la manière de traiter ces prisonniers est crucial, car une déradicalisation réussie et un soutien en matière de santé mentale peuvent être cruciaux pour prévenir de futurs actes de violence. Au vu des faits révélés lors du procès du prisonnier de 25 ans, la question des concepts efficaces de réhabilitation est encore plus pertinente.