Lutte pour l’autodétermination : le Rapport sur la population mondiale 2025 révèle les faits !
Le Rapport sur la population mondiale 2025 de l'UNFPA met en lumière les défis de l'autodétermination en matière de procréation. Présentation le 16 juin à Vienne.

Lutte pour l’autodétermination : le Rapport sur la population mondiale 2025 révèle les faits !
Le Rapport sur la population mondiale de l'UNFPA de cette année est consacré aux réalités de la vie des personnes qui sont incapables de fonder le type de famille qu'elles souhaitent. Le rapport est intitulé « La fertilité dans la ligne de mire. La lutte pour l'autodétermination en matière de reproduction dans un monde en évolution ». Selon les résultats d’enquêtes menées dans quatorze pays, de nombreuses personnes n’ont pas la liberté de prendre des décisions concernant leur vie reproductive. Cela montre clairement que la crise est moins liée à la surpopulation ou à la sous-population qu’au fait que les individus sont souvent incapables d’atteindre les objectifs de fécondité souhaités. Ces résultats ont été présentés par l'UNFPA, et la Société autrichienne de planification familiale (ÖGF) a pris le relais en Autriche.
La dimension politique de la question de la planification familiale est également soulignée. Les gouvernements tentent souvent d'influencer les taux de natalité par diverses mesures, qui restreignent souvent la liberté de choix des femmes et des couples. Cela affecte particulièrement les femmes, dont 44 pour cent dans le monde n’ont aucun pouvoir de décision en matière de relations sexuelles, de contraception ou d’accès aux soins de santé reproductive. Environ 750 millions de femmes vivent dans des pays dotés de lois restrictives sur l’avortement, et 45 pour cent de tous les avortements pratiqués sont considérés comme dangereux. De telles circonstances constituent une menace importante pour les droits reproductifs des femmes, comme le souligne l'analyse du DSW.
Obstacles pour fonder une famille
Les obstacles que rencontrent les femmes et les couples lorsqu’ils souhaitent réaliser leur désir d’avoir des enfants sont divers. Les enquêtes montrent que 23 pour cent des participants ont un désir insatisfait d'avoir des enfants ; plus de 40 pour cent y ont même renoncé. Ces obstacles à la création d’une famille sont souvent analogues aux défis qui se posent également en matière de contraception, comme la pauvreté, le manque d’éducation et les problèmes de santé. En moyenne, les gens dans le monde souhaitent environ deux enfants, mais près d'un tiers des personnes interrogées ayant déjà réalisé un planning familial ont eu moins d'enfants que prévu, tandis que 12 % ont eu plus d'enfants que prévu. L'influence politique et les courants populistes et nationalistes augmentent cette pression sur la planification familiale et l'autodétermination reproductive, comme l'explique également DSW.
Pour améliorer cette situation, il est essentiel de fournir des ressources pour la santé sexuelle et reproductive ainsi que des infrastructures sociales qui favorisent un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les mesures volontaires et axées sur l’égalité peuvent potentiellement accroître la volonté de fonder une famille. En revanche, les politiques coercitives peuvent souvent avoir des effets opposés et doivent donc être évitées. Angela Bähr du DSW souligne l'urgence de créer des conditions-cadres politiques et sociales garantissant une véritable liberté de choix pour les femmes.
La présentation du Rapport sur la population mondiale aura lieu le 16 juin 2025 à 11h00 à l'Auditorium du Parlement à Vienne. Des représentants tels que Willibald Zeck de l'UNFPA et des panélistes de #parlaandsex, dont Petra Bayr (SPÖ) et Juliane Bogner-Strauß (ÖVP), y participeront. Une pièce d'identité valide avec photo est requise pour visiter le Parlement, et les personnes intéressées peuvent s'inscrire à l'événement à international@oegf.at ou par téléphone au +43 677 62 54 58 61.