Pourquoi une résolution de l'ONU vieille de 18 ans peut résoudre le conflit Liban-Israël

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Une résolution de l’ONU vieille de 18 ans devient la clé de la paix dans le conflit Liban-Israël. Découvrez leur rôle dans les efforts de cessez-le-feu actuels.

Ein 18 Jahre altes UN-Resolution wird zum Schlüssel für den Frieden im Libanon-Israel-Konflikt. Entdecken Sie ihre Rolle in den aktuellen Bemühungen um einen Waffenstillstand.
Une résolution de l’ONU vieille de 18 ans devient la clé de la paix dans le conflit Liban-Israël. Découvrez leur rôle dans les efforts de cessez-le-feu actuels.

Pourquoi une résolution de l'ONU vieille de 18 ans peut résoudre le conflit Liban-Israël

Avec un possible imminent Cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël Une résolution des Nations Unies vieille de 18 ans gagne de plus en plus de terrain en tant que plan possible pour mettre fin au conflit. Le Conseil des ministres israélien votera sur un tel accord mardi, a déclaré lundi à CNN un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu. L'accord devrait être approuvé.

Les bases du cessez-le-feu

Le cessez-le-feu prévu de 60 jours vise à mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, dans l'espoir qu'elle puisse servir de base à une paix durable. Cette résolution a été adoptée en 2006 pour mettre fin à une guerre de 34 jours entre Israël et le Liban et a assuré un calme relatif dans la région pendant près de deux décennies. Cependant, ce calme a été rompu au lendemain de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2022, lorsque le Hezbollah a attaqué en signe de solidarité, déclenchant plus d'un an de conflit.

Le contexte de la résolution 1701

La résolution 1701 exige qu'Israël retire toutes ses troupes du sud du Liban et stipule que seules l'armée libanaise et les casques bleus de l'ONU peuvent être présents en tant que groupes armés au sud du fleuve Litani. Les États-Unis, qui jouent actuellement le rôle de médiateur entre Israël et le Liban, estiment qu'un retour aux principes de la résolution est dans l'intérêt des deux parties. Cependant, ils réclament des mécanismes d’application plus stricts. Israël affirme que le Hezbollah a violé la résolution à plusieurs reprises, tandis que le Liban affirme qu'Israël a régulièrement violé l'accord pendant deux décennies en envoyant des avions de combat dans l'espace aérien libanais.

Un bref aperçu historique

Israël a lancé une invasion en 1982 Liban, après avoir été attaqué par des militants palestiniens. Israël a occupé le sud du Liban pendant près de deux décennies jusqu'à ce qu'il en soit chassé en 2000 par le Hezbollah, un groupe fondé avec le soutien de l'Iran pour résister à l'occupation israélienne. En 2000, l'ONU a créé le ce qu'on appelle la ligne bleue, qui sert de frontière de retrait des forces israéliennes du Liban. Cette frontière est désormais considérée comme la frontière de facto entre les deux pays.

La situation depuis octobre 2023

Le 8 octobre 2023, le Hezbollah a commencé à tirer sur les fermes de Chebaa occupées par Israël, dans ce qu’il a décrit plus tard comme une solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, un jour après que le Hamas a lancé une attaque à grande échelle contre le sud d’Israël, tuant environ 1 200 personnes et en prenant 251 autres en otages. Israël a contré ces attaques. Entre le 8 octobre 2023 et la fin juin 2024, la FINUL a signalé 15 101 passages frontaliers, la plupart d'Israël vers le Liban et moins du Liban vers Israël. Le conflit s’est intensifié, provoquant une offensive militaire massive d’Israël et une invasion terrestre du Liban cette année.

Positions sur la résolution 1701

Les États-Unis ont proposé au Liban, dans le cadre de la résolution 1701 de l'ONU, un cessez-le-feu de 60 jours. La proposition se concentre sur des mécanismes d'application plus stricts et sur le rôle de l'armée libanaise à cet égard. Néanmoins, certains responsables israéliens insistent sur le fait que le simple retour à la résolution 1701 ne suffit pas ; Israël doit conserver le droit de riposter aux cibles du Hezbollah au Liban si des violations se reproduisent après un cessez-le-feu. Bezalel Smotrich, le ministre israélien des Finances, a souligné la nécessité d'une « liberté opérationnelle totale » pour l'armée israélienne dans le sud du Liban.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a qualifié de « spéculation » les informations faisant état de l’obligation pour les forces israéliennes d’opérer au Liban, soulignant qu’il n’avait pas vu une telle clause dans la proposition. Nabih Berri, président du parlement libanais et homme politique de premier plan en pourparlers avec le Hezbollah, a également clairement indiqué que la proposition américaine ne comporte aucune mention de la liberté opérationnelle des forces israéliennes au Liban.

Le porte-parole du Département d'État, Matthew Miller, a déclaré qu'il y avait eu un échange de points de vue divers sur la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Cela souligne la complexité de la situation actuelle et les défis auxquels sont confrontées les deux parties dans leur quête d'une paix possible.