Le FPÖ fait pression pour un U-comité : secrets sur les manifestations de Pilnacek et Corona !
Le 17 juin 2025, le Conseil national se réunira pour convoquer une commission U sur l'affaire Pilnacek. Le FPÖ accuse l'ÖVP d'abus de pouvoir.

Le FPÖ fait pression pour un U-comité : secrets sur les manifestations de Pilnacek et Corona !
Dans le cadre d'un événement politique actuel, la commission du règlement du Conseil national a entamé le 17 juin 2025 les discussions sur la demande de la commission U du FPÖ. Le sujet est la « commission d'enquête sur les abus de pouvoir de l'ÖVP », qui est censée s'occuper de la mort de l'ancien haut fonctionnaire Christian Pilnacek et de la gestion des manifestations du Corona. Le député du FPÖ Norbert Nemeth est convaincu que la commission U respectera les exigences légales, tandis que son collègue de l'ÖVP Wolfgang Gerstl en doute. Cependant, à la demande de Gerstl, la décision de poursuivre ou non cette procédure a été reportée à l'unanimité.
Une décision sur la Commission U devrait être prise en juillet, autour de la prochaine semaine plénière. L'objet de l'enquête doit concerner « un certain processus achevé dans le domaine de l'application fédérale », ce qui signifie que le FPÖ a besoin d'au moins un quart des députés pour constituer la commission. Cette mesure constituerait un droit de minorité parlementaire, ce qui va de soi.
Le FPÖ exige des éclaircissements complets
Le secrétaire général du FPÖ, Christian Hafenecker, a déjà demandé la convocation d'une commission d'enquête sur les allégations d'abus de pouvoir de l'ÖVP au ministère de l'Intérieur. Le point central de l'application est la cause mystérieuse de la mort de Pilnacek et l'utilisation de ses appareils numériques. Hafenecker exprime ses inquiétudes quant au fait que la police et le système judiciaire ont été utilisés à mauvais escient comme « propagande gouvernementale étendue ». Il critique également l'intimidation de citoyens critiques et l'influence exercée sur des experts indépendants.
Hafenecker évoque les poursuites-bâillons (poursuites stratégiques contre la participation du public) et souligne que le système médiatique a été mis sous pression par un excès de publicités gouvernementales. Il demande des éclaircissements clairs sur la responsabilité politique à l'égard du gouvernement noir-vert et sur le rôle des services secrets et de l'Office fédéral de la police criminelle.
Enquêtes et cadre juridique
Le cadre juridique des commissions d’enquête est clairement réglementé. Tous les organismes fédéraux, comme les ministères fédéraux ou la Cour des comptes, sont tenus de fournir des informations à la demande d'une commission U. Cela s'applique également aux autorités nationales et locales. Bien que la commission puisse convoquer et interroger ceux qui fournissent des informations, elle ne peut prendre aucune mesure pour obtenir des preuves, telle que des perquisitions à domicile.
Si des personnes refusent de comparaître comme intimés, elles peuvent être citées. Le Tribunal administratif fédéral a le pouvoir d'imposer des sanctions obligatoires. Une grande responsabilité incombe au président du Conseil national, qui est chargé de publier les informations d'intérêt public.
La création de la commission d'enquête pourrait contribuer à faire la lumière sur le contexte de la mort de Pilnacek et sur la gestion globale de la pandémie du coronavirus. Le FPÖ souhaite restaurer la confiance des citoyens dans l'État et l'exécutif après que l'affaire Pilnacek ait fortement polarisé l'opinion publique.
Reste à savoir comment la situation évoluera. La prochaine réunion du Conseil national aura lieu prochainement, avec à l'ordre du jour la décision sur la Commission U.