Choc après la fusillade à l'école à Graz : des étudiants sauvent des vies, l'école est à l'arrêt !

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Après la fusillade à Graz, le directeur de l'école Urabl décrit les réactions héroïques des élèves et le soutien rapide des services d'urgence. L'Autriche pleure les victimes.

Nach dem Amoklauf in Graz schildert Schuldirektor Urabl die heldenhaften Reaktionen der Schüler und die rasche Unterstützung von Einsatzkräften. Österreich trauert um die Opfer.
Après la fusillade à Graz, le directeur de l'école Urabl décrit les réactions héroïques des élèves et le soutien rapide des services d'urgence. L'Autriche pleure les victimes.

Choc après la fusillade à l'école à Graz : des étudiants sauvent des vies, l'école est à l'arrêt !

Le 11 juin 2025, une fusillade dans une école de Graz a provoqué une grande consternation dans toute l’Autriche. Norbert Urabl, directeur adjoint de l'école concernée, a décrit dans ZIB2 ses impressions sur cet événement tragique. Dans un premier temps, les étudiants ont entendu des bruits de claquement peu clairs avant d'être informés des coups de feu et des blessures. Cependant, les réactions des étudiants ont été impressionnantes : ils ont construit des barricades et verrouillé les portes, appliquant les connaissances théoriques acquises lors des exercices d'incendie précédents. Urabl a souligné qu’ils auraient pu éviter de nombreux décès.

Les services d'urgence sont arrivés rapidement sur place, ce que Urabl a qualifié de extrêmement positif. Il a félicité la police et les services d'urgence pour leur évacuation et leur soutien efficaces. Malgré ces mesures rapides, il n'était pas clair lors de l'évacuation ce qui était arrivé à l'agresseur. Les élèves, les parents et les enseignants ont dû faire face aux conséquences émotionnelles de l'incident car de nombreuses questions sont restées sans réponse.

Deuil et condoléances au niveau national

Dans une déclaration sur Bluesky, le président fédéral Alexander Van der Bellen a qualifié le crime d’« horreur indescriptible » et a reconnu la douleur des familles des victimes. Le chancelier Christian Stocker a également exprimé son inquiétude et a qualifié l'incident de « jour sombre » pour la nation. Il a annoncé une minute de deuil pour mercredi à 10 heures et trois jours de deuil national jusqu'à vendredi. En Styrie, tous les événements publics ont été annulés pour commémorer les victimes.

Les réactions politiques sont venues de tout le pays. La ministre des Affaires étrangères Beate Meinl-Reisinger et le ministre de l'Éducation Christoph Wiederkehr ont souligné la nécessité de soutenir les personnes concernées. Les drapeaux sur le toit du Parlement seront mis en berne alors que le FPÖ reporte sa conférence du parti prévue pour le week-end. Le gouverneur de Styrie, Mario Kunasek, a qualifié le carnage d'acte de folie et a été profondément touché. Les condoléances internationales sont également parvenues en Autriche, notamment de la part de chefs d'État tels que le président allemand Frank-Walter Steinmeier et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Mesures de prévention et responsabilité sociale

Lorsqu’il s’agit de prévenir les fusillades dans les écoles, il a été démontré que les écoles ne peuvent pas être transformées en forteresses imprenables. Les spécialistes réclament donc une attention accrue aux signaux d’alarme. La psychologue criminelle Karoline Roshdi a souligné que les écoles devraient disposer d'une équipe de crise pour identifier et désamorcer les menaces le plus tôt possible. Des études suggèrent que dans la plupart des cas de fusillades de masse, des avertissements ont déjà été émis par des pairs ou via les réseaux sociaux.

Les plans d'intervention d'urgence des écoles jouent un rôle crucial dans la préparation à d'éventuels actes de violence. Dans de nombreux Länder, notamment en Rhénanie du Nord-Westphalie, il existe des instructions destinées aux écoles qui visent à les aider à réagir correctement en cas d'urgence. Roshdi souligne qu'une culture d'écoute est nécessaire et que des personnes de contact formées sont essentielles pour que les étudiants sachent vers qui se tourner s'ils ont des craintes ou des inquiétudes. Les équipes de crise mises en place après la fusillade d'Erfurt en 2002 ne sont pas encore suffisamment actives dans de nombreuses écoles.

Dans l’ensemble, on peut dire que la communauté, les politiciens et surtout les écoles doivent s’unir pour assurer la sécurité des élèves. Le choc provoqué par la fusillade à Graz continuera à avoir un impact pendant longtemps, tant sur le plan émotionnel que dans le débat sur les concepts de sécurité dans les écoles.