À Gelnhausen : c'est ainsi que l'école NES aide les enfants réfugiés en temps de guerre !
Les partenaires de Helping Hands Gelnhausen rendent compte de la première semaine d'école à Beyrouth pendant la guerre et des défis de l'éducation.
À Gelnhausen : c'est ainsi que l'école NES aide les enfants réfugiés en temps de guerre !
Gelnhausen.À Gelnhausen, les cours pour les élèves de la 4e à la 9e année se poursuivront, tandis que l'école maternelle et certaines parties de l'école primaire suivront dans un avenir proche. Cette semaine, le programme de l'après-midi STEP, qui aide les enfants en situation difficile, reprendra également. "Le programme existe depuis dix ans et s'adresse aux enfants dont les familles ont fui les zones de guerre. Cependant, certaines familles syriennes sont désormais rentrées dans leur pays", rapporte la directrice Marlène.
Étant donné que de nombreux enfants réfugiés sont hébergés dans des refuges pour réfugiés ou dans des proches, il existe un désir de leur offrir un emploi et une éducation intéressants. « Nous voulons aider les enfants au lieu de les laisser rester sans rien faire », a poursuivi Marlene.
Les défis de la vie scolaire quotidienne
Les circonstances actuelles représentent un défi majeur, mais l’école NES y est bien préparée. « Notre psychothérapeute apprend aux enfants à gérer la peur omniprésente », explique la directrice. Dans ce cadre, des exercices d'évacuation devraient également être organisés pour garantir que chacun sache quoi faire en cas d'urgence. Les enseignants ont également reçu une formation spéciale de la Croix-Rouge.
«C'est une énorme responsabilité d'avoir des enfants ici», souligne Josette M., responsable du bien-être social et émotionnel des enfants. Leur objectif est que les enfants puissent rentrer chez eux chaque jour sans être dérangés par le bruit et les bombardements.
L’idée selon laquelle les enfants sont souvent réveillés la nuit par le bruit des bombes et trouvent néanmoins le courage d’aider les autres est remarquable. Les familles NES soutiennent activement leurs voisins en distribuant des vêtements, des matelas et des colis alimentaires. Cela se produit malgré nos propres difficultés. « Dans beaucoup de nos familles, le père a perdu son emploi à cause des bombardements », raconte Marlene.
Un père qui partageait ses inquiétudes a déclaré : « Nous n’avons même pas de pain. » Face à ces situations précaires, l’école NES propose non seulement un enseignement mais aussi un soutien sous forme de colis alimentaires.
Le temps de pause offre un silence clair - mais pas pour longtemps. Dès que les élèves sont de retour en classe, l’atmosphère se remplit de vie et de volonté d’apprendre. Chaque nouvelle journée à l'école représente un cadeau précieux pour les enfants.
Afin de continuer à assurer l’éducation des enfants au Liban, même en temps de crise, toute personne intéressée peut faire un don. Des informations à ce sujet peuvent être trouvées sur Helping Hands e.V. sur le site Internet et via les coordonnées bancaires fournies par la Kreissparkasse Gelnhausen.
« Il reste crucial que les enfants puissent trouver un refuge même dans des moments difficiles comme celui-ci », conclut le directeur de l'école.
Il est important de rester unis pour surmonter les défis qu’engendrent de telles situations précaires. « Nous espérons que de nombreuses personnes travailleront avec nous pour que les enfants du Liban continuent d'avoir accès à l'éducation », déclare Marlene.
Pour plus d’informations, y compris les détails des dons, veuillez visiter www.gnz.de.