Hanger met en garde : les revendications du comité du FPÖ violent la constitution !

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Le chef du groupe parlementaire de l'ÖVP, Hanger, fait la lumière sur les questions constitutionnelles entourant la demande du FPÖ de créer une commission d'enquête.

ÖVP-Fraktionsführer Hanger beleuchtet die Verfassungsfragen rund um das FPÖ-Verlangen zur Einsetzung eines Untersuchungsausschusses.
Le chef du groupe parlementaire de l'ÖVP, Hanger, fait la lumière sur les questions constitutionnelles entourant la demande du FPÖ de créer une commission d'enquête.

Hanger met en garde : les revendications du comité du FPÖ violent la constitution !

Le 8 juillet 2025, le chef du groupe parlementaire de l'ÖVP, Andreas Hanger, a critiqué le projet du FPÖ de créer une nouvelle commission d'enquête. Hanger a rappelé que des constitutionnalistes de renom tels que Heinz Mayer et Peter Bußjäger avaient déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la constitutionnalité de la demande. L'ÖVP, qui compte deux professeurs universitaires de droit public, Dr Christoph Bezemek et Dr Mathis Fister, a été chargé de préparer un rapport qui concluait que la demande du FPÖ était irrecevable car deux processus différents étaient mélangés.

Hanger a souligné que la commission compétente du Règlement examinerait la demande et a assuré que l'ÖVP la refuserait. Le FPÖ est appelé à rendre sa demande juridiquement correcte et à traiter les questions dans des commissions d'enquête distinctes. Si le FPÖ n'est pas d'accord avec cet avis juridique, il peut faire appel devant la Cour constitutionnelle.

Sur le fonctionnement des commissions d'enquête

Dans une démocratie parlementaire, les commissions d'enquête jouent un rôle central dans le contrôle du gouvernement et permettent au Parlement d'examiner certaines questions en utilisant des moyens souverains. La base juridique de cette mesure découle de l'article 44 de la Loi fondamentale et est précisée dans la loi sur la commission d'enquête (PUAG). Le rapport final d'une commission d'enquête n'a aucun effet juridique, même si les tribunaux ne sont pas liés par les résultats.

Les personnes lésées par la publication de tels rapports ont le droit de formuler des commentaires conformément à l'article 32, paragraphe 1, PUAG. La commission se fonde sur la proposition d'au moins un quart des membres du Bundestag et possède le statut de parti, ce qui lui permet de faire valoir ses propres droits.

Conformité juridique et défis

La constitutionnalité de la décision d'établissement est cruciale pour le travail de la commission. Cela inclut la constitutionnalité à la fois formelle et substantielle, selon laquelle l'objet de l'enquête lui-même doit être constitutionnel. Si une commission a été créée, elle a le droit de recueillir des preuves, ce qui découle entre autres de l'article 44, paragraphe 1, de la Loi fondamentale.

Les commissions d’enquête fonctionnent également souvent sous le défi du fait que leurs travaux sont soumis à des tensions politiques entre les Lumières et l’opposition. Il est intéressant de noter que dans plus de 75 % des cas depuis 1949, des commissions d’enquête ont été créées à la demande des factions de l’opposition, ce qui met en évidence leur utilisation principale comme outil contre la majorité au pouvoir.

En résumé, la question de la constitutionnalité de la demande du FPÖ d'une commission d'enquête reste ouverte. L'ÖVP ne reste cependant pas inactif et demande que ces instruments parlementaires importants soient utilisés correctement afin de renforcer la démocratie en Autriche.