Turquie : les arrestations choquent Istanbul – l’opposition sous pression !
Cinq maires du CHP arrêtés en Turquie, enquêtes pour corruption en cours. Ekrem İmamoğlu reste en détention.

Turquie : les arrestations choquent Istanbul – l’opposition sous pression !
Le 6 juin 2025, le paysage politique turc a de nouveau été ébranlé après l'arrestation de cinq maires de district du Parti républicain du peuple (CHP) d'opposition à Istanbul et à Adana. Parmi les personnes arrêtées figurent trois dirigeants municipaux d'Istanbul et deux maires d'Adana. Au total, le nombre de maires du CHP arrêtés s'élève à neuf vienne.at signalé.
La police a procédé à ces arrestations dans le cadre d'une enquête sur des allégations de corruption dans les municipalités régies par le CHP. Outre les maires, 47 employés municipaux étaient recherchés à Istanbul. Ces actions font partie de quatre enquêtes distinctes sur des allégations de corruption, la plupart des arrestations étant centrées sur les enquêtes menées à la mairie d'Istanbul. Environ 70 personnes ont déjà été arrêtées lors d'une opération à grande échelle, dont le secrétaire particulier et un agent de sécurité du maire d'Istanbul détenu, Ekrem İmamoğlu, dont le sort reste incertain compte tenu de plusieurs affaires en cours.
Contexte politique et réactions
Ekrem Imamoğlu, détenu à sécurité maximale dans la prison de Silivri depuis mars, est considéré comme l'un des principaux rivaux politiques du président Recep Tayyip Erdoğan. Son arrestation a déclenché des protestations massives le mois dernier et, malgré les procédures en cours, le CHP a désigné son principal homme politique comme candidat à l'élection présidentielle de 2028. Les organisations de défense des droits de l'homme et les observateurs internationaux accusent le gouvernement de politiser le système judiciaire afin d'éliminer les opposants. Fort zeit.de l'action contre İmamoğlu est considérée comme politiquement motivée.
La nouvelle vague d'arrestations, fondées sur des mandats d'arrêt contre près de 50 employés de la ville, montre également la répression croissante contre l'opposition en Turquie. De nombreux groupes de défense des droits humains réclament des enquêtes indépendantes sur ces allégations et critiquent les motivations politiques derrière les actions du gouvernement turc. La police mène désormais des opérations ciblées contre des membres du CHP, attisant encore davantage les tensions entre le gouvernement et l'opposition.
Point de vue des droits de l'homme
Les événements récents s’inscrivent dans une tendance à plus long terme en Turquie, où les violations des droits humains et la répression contre l’opposition se multiplient. Des organisations telles qu'Amnesty International ont souligné à plusieurs reprises la violation des droits civils et la persécution politique des opposants au gouvernement. Dans un rapport de Amnistie internationale souligne l’importance de procédures juridiques indépendantes pour garantir un système juridique équitable. De tels développements soulèvent également des questions sur l’État de droit dans le pays, ce que le gouvernement turc nie avec véhémence. Ceci est présenté par le gouvernement comme la base de ses mesures de « sécurité » et de « stabilité ».
Les arrestations de membres du CHP et le sort d'Ekrem İmamoğlu pourraient donc avoir des conséquences considérables sur le futur paysage politique de la Turquie. La confiance dans le système judiciaire et les institutions démocratiques a été gravement ébranlée parmi de nombreux citoyens, alors que la communauté internationale surveille de près la Turquie.