Critique du FPÖ : la sécurité minimale des hackers, une tromperie politique !
Le FPÖ critique les mesures de sécurité minimales du conseiller municipal du SPÖ Hacker comme une tromperie et appelle à des réformes pour les personnes ayant droit à la protection subsidiaire à Vienne.

Critique du FPÖ : la sécurité minimale des hackers, une tromperie politique !
Le débat sur le revenu minimum à Vienne a pris de l'ampleur. Le 15 juin 2025, le porte-parole social du FPÖ de Vienne, LAbg. Wolfgang Seidl a critiqué les changements prévus par le conseiller municipal du SPÖ, Peter Hacker. Seidl a qualifié la proposition de Hacker de tromperie politique qui n'apporterait aucune véritable réforme. Il a fait valoir que les mesures ne font que mettre en œuvre un processus déjà décidé au niveau fédéral sans aborder les problèmes spécifiques à Vienne.
L'une des principales préoccupations du FPÖ est le volume élevé des prestations minimales, qui permettent chaque année à environ 700 millions d'euros de parvenir aux non-Autrichiens. Seidl souligne que Vienne est le plus grand pôle d'attraction sociale pour les demandeurs d'asile en Autriche. Cela devient particulièrement évident si l’on considère le nombre de personnes ayant droit à la protection subsidiaire : sur un total de 11 404 en Autriche, près de 9 416 vivent à Vienne, soit 82,6 % des personnes concernées. Le FPÖ appelle à un changement de cap fondamental : les personnes bénéficiant de la protection subsidiaire ne devraient avoir droit qu'aux services de base et non au revenu minimum complet.
Sécurité minimale et prestations sociales
L'exigence d'un revenu minimum à Vienne est particulièrement élevée. Actuellement, près de 142 000 personnes dans la ville bénéficient de cette allocation, tandis qu'en dehors de Vienne, il y a un total de 77 100 bénéficiaires en Autriche. Le débat sur l'aide sociale se déroule également dans le contexte des différents droits de séjour des demandeurs d'asile et des bénéficiaires de la protection subsidiaire. Ces derniers bénéficient d'un droit de séjour temporaire, renouvelable chaque année. En revanche, les ayants droit à l'asile bénéficient d'un droit de séjour permanent.
Le minimum de sécurité pour les ayants droit à l'asile est de 1 155,84 euros pour les personnes seules, et les concubins perçoivent 70 % de ce montant. En comparaison, la fourniture de base est d'environ 400 euros. La Cour constitutionnelle a mis l’accent sur une justification objective des différents traitements dans la pratique du droit de la protection sociale. Cela s'inscrit dans le contexte des normes minimales de la Convention européenne des droits de l'homme, qui ne sont toutefois pas spécifiquement quantifiées.
Critiques et revendications
Le SPÖ de Vienne, soutenu par le conseiller municipal Peter Hacker, plaide pour le plein droit à l'aide sociale pour les personnes bénéficiant de la protection subsidiaire. En revanche, le leader de l'ÖVP, Karl Mahrer, demande que les prestations sociales soient plafonnées au niveau des services de base. Cela se produit dans un contexte caractérisé par des critiques concernant la surcharge des infrastructures à Vienne.
Le faible nombre de prestations effectivement utilisées, ainsi que la demande explicite du FPÖ en faveur d'une approche plus rationalisée, montrent que le débat sur le revenu minimum à Vienne est loin d'être terminé. La pression au niveau politique reste forte, tandis que les statistiques restent pertinentes pour suivre les évolutions dans ce domaine. Selon les données de Statistics Austria, le revenu minimum et l'assistance sociale couvrent les prestations destinées à garantir les moyens de subsistance et les besoins en logement de divers groupes, y compris les personnes sans assurance maladie.
Le sujet reste complexe et il sera passionnant de voir comment les partis politiques continueront à se positionner et quelles mesures seront finalement mises en œuvre dans la pratique.
Vous pouvez trouver plus d'informations dans les articles de OTS, courrier et Statistique Autriche.