Dans ce contexte, une enquête de l'Institut autrichien Gallup indique que le désir de consensus politique et de compromis dans la population est fort. Dans la dernière enquête, 73% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles considéraient les compromis en politique comme un signe de force. Cela se reflète également dans la perception des partis gouvernementaux ÖVP, SPö et NEOS, qui ont perdu la confiance après l'échec de la première série de négociations, mais ont pu le retrouver lorsque les pourparlers ont été repris en février.
Développements et défis actuels
Le ÖVP a pu augmenter sa confiance après la tentative de coalition ratée de 27% à 35%. Le SPö a également été en mesure d'augmenter sa confiance de 29% à 36% en raison de la nouvelle situation politique. Les NEOS, en revanche, ont dû accepter une diminution à 35% avant de revenir à 38%. En ce qui concerne les dirigeants du parti, Christian Stocker (ÖVP) a enregistré une augmentation de 26% à 33%, tandis qu'Andreas Babler (SPö) est passé de 32% à 40%. Beate Meinl-Reisinger (NEOS) est resté stable à 39%.
Andrea Fronaschütz, chef de l'Institut Gallup, souligne le souhait de la population pour un gouvernement stable qui répond mieux à ses besoins que les autres constellations possibles. Dans le paysage politique actuel, l'ÖVP (45%) et le SPö (44%) sont attribués à la plus grande capacité à réussir le gouvernement, tandis que les NEOS semblent les plus audacieux avec des mesures impopulaires, ce qui correspond à 44%.
Le SPö est particulièrement apprécié lorsqu'il s'agit de prendre soin de «des gens comme moi», ce qui confirme 43% des personnes interrogées. De plus, le SPö est le plus fort avec 46% de l'image d'une société qui mérite d'être vécue. Fronaschütz souligne que l'aspect social que le SPö incarne serait manquant dans une éventuelle coalition noire et bleue, ce qui pourrait accroître les préoccupations des électeurs.