Erdogan contre-attaque : Imamoglu arrêté – une tentative de coup d’État ?
Les autorités turques arrêtent Ekrem Imamoglu, chef de l'opposition et maire d'Istanbul, pour corruption.
Erdogan contre-attaque : Imamoglu arrêté – une tentative de coup d’État ?
Les tensions politiques en Turquie atteignent un nouveau sommet. Le méga-ennemi de l'État et maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été condamné mercredi à deux ans et sept mois de prison par la justice turque. Cela était dû à des insultes présumées envers des agents publics, ce qu'il a déclaré en réponse à une remarque désobligeante du ministre de l'Intérieur. Sa sanction est considérée comme une attaque ciblée contre le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan. Selon le CHP d’opposition, il s’agit d’une « tentative de coup d’État contre notre prochain président », comme l’a rapporté le [Kleine Zeitung].
Répression contre les opposants politiques
Cette condamnation intervient alors qu'Imamoglu, qui a dépassé Erdogan dans les récents sondages, devrait être présenté comme possible candidat à la présidentielle pour les élections de 2028. Cependant, il n’est pas le seul visé par le gouvernement ; La police enquête également sur les publications sur les réseaux sociaux critiquant le gouvernement. Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a déclaré que 37 personnes avaient été arrêtées, tandis qu'un total de 261 utilisateurs faisaient l'objet d'une enquête pour « déclarations provocatrices », dont 62 à l'étranger. Cela met en évidence la suppression systématique des voix dissidentes, comme l’a noté [Jutarnji].
Pendant ce temps, l’accessibilité aux médias sociaux reste très limitée en Turquie. Les militants mettent en garde contre une augmentation de la censure alors que le gouvernement semble continuer à faire pression sur l'opposition. Des personnalités éminentes de l'opposition, comme Canan Kaftancıoğlu, sont également attaquées par le gouvernement afin d'affaiblir encore davantage l'influence du CHP. Ces arrestations et condamnations systématiques ont actuellement lieu dans le contexte d'élections à venir et pourraient modifier considérablement le paysage politique de la Turquie.