Trois partis, un objectif : le nouveau gouvernement autrichien prend son envol !
Le nouveau gouvernement fédéral autrichien, dirigé par le chancelier Christian Stocker, entame son mandat après de longues négociations de coalition.
Trois partis, un objectif : le nouveau gouvernement autrichien prend son envol !
Après une attente record de cinq mois, l'Autriche dispose désormais d'un nouveau gouvernement. Christian Stocker, du parti conservateur ÖVP, est le nouveau chancelier et dirige une coalition tripartite inédite composée de son propre parti, du SPÖ et du NEOS. Lors de sa prestation de serment, Stocker a souligné la grande responsabilité qui accompagne ses fonctions. "J'aspire à être chancelier pour tout le monde", a-t-il ajouté, alors qu'il se préparait à relever des défis tels que la hausse du chômage et une situation budgétaire tendue. Actualités AP signalé.
Le chemin vers cette coalition a été tumultueux. Après l’échec des premières négociations de coalition en janvier, suite à la démission du chancelier Karl Nehammer, les trois partis du centre ont réessayé et ont finalement trouvé un compromis. Selon Beate Meinl-Reisinger, il est important de prendre en compte les exigences du système éducatif et de la société. Le ministre de l'Intérieur, Gerhard Karner, mettra en œuvre une politique d'asile plus stricte, déjà définie dans l'accord de coalition. Vienne.at. "Il y a une clause : si l'Autriche est surchargée, alors il y a cette option", a déclaré Karner.
Le nouveau gouvernement s'est fixé des objectifs ambitieux, notamment celui d'éviter une procédure de déficit excessif. Le ministre des Finances Markus Marterbauer du SPÖ, dont la nomination a fait l'objet de discussions dans le passé, travaillera dans ce cadre. Stocker et ses partenaires de coalition sont optimistes quant à la capacité du gouvernement à fonctionner et soulignent la nécessité de travailler ensemble tout au long de la législature. "Nous avons un programme commun. Ce n'est ni un programme 100% SPÖ, ni un programme 100% ÖVP, ni un programme 100% NEOS", a expliqué Babler, exprimant sa confiance dans la capacité du gouvernement à réussir malgré les conflits passés.