Le caissier révèle : C'est ainsi que l'on reconnaît les clients riches et pauvres !
Ulrike Schwerdhöfer parle de plus de 40 ans de caisse et de l'évolution du comportement d'achat des clients de Rewe.

Le caissier révèle : C'est ainsi que l'on reconnaît les clients riches et pauvres !
Ulrike Schwerdhöfer, caissière avec plus de quarante ans d'expérience chez Rewe à Neu-Isenburg, a des connaissances intéressantes sur le comportement d'achat d'un large éventail de clients. Dans une interview au « Frankfurter Allgemeine », elle explique que le comportement des acheteurs a considérablement changé. Les clients d’aujourd’hui sont plus stressés et souhaitent un service rapide et convivial plutôt que de passer beaucoup de temps en caisse. Schwerdhöfer est non seulement passionnée par son travail, mais aussi extrêmement perspicace : elle reconnaît si les clients sont riches ou pauvres simplement par leurs habitudes d'achat, comme le rapporte Today.at.
Le comportement d’achat en dit long
Comme le révèle Schwerdhöfer, il existe des différences frappantes entre les clients à revenus élevés et ceux à faibles revenus. Les gens riches ont tendance à acheter des produits biologiques coûteux et ne font pas attention au prix. Ils choisissent souvent les produits de la meilleure qualité. En revanche, les clients aux revenus modestes ont toujours une liste de courses en main, même s’ils n’ont besoin que de quelques articles. Ils choisissent leurs produits avec soin et profitent souvent d'offres spéciales pour économiser de l'argent, explique Schwerdhöfer.
Une autre tendance observée par Schwerdhöfer est le changement de comportement d'achat au fil des générations. Dans le passé, les femmes achetaient une combinaison de légumes et de viande, tandis que la génération suivante était plus soucieuse de ne choisir que des légumes. Aujourd’hui, cependant, les jeunes consommateurs ont tendance à préférer les plats cuisinés et à cuisiner moins eux-mêmes. Cela montre que le comportement d'achat n'est pas seulement influencé par la situation financière, mais aussi par les changements sociaux et les nouveaux modes de vie.
Dans l'ensemble, l'exemple de Schwerdhöfer montre que la caisse n'est pas seulement un lieu de paiement, mais aussi un microcosme qui permet de mieux comprendre la société et ses changements.