La Croatie soutient Dodik : Plenkovic met en garde contre les sanctions de l'UE !

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Le Premier ministre croate Plenkovic s'inquiète des sanctions de l'UE contre la Republika Srpska et souligne la nécessité d'un dialogue pour la stabilité.

La Croatie soutient Dodik : Plenkovic met en garde contre les sanctions de l'UE !

Le Premier ministre croate Andrej Plenkovic a récemment exprimé ses inquiétudes concernant les sanctions européennes contre la Republika Srpska. Ce point de vue est devenu clair lors d'une réunion des dirigeants du gouvernement croate à Mostar, en Bosnie-Herzégovine, avec des membres du HDZ de Bosnie-Herzégovine. Fort Cosmos Plenkovic a souligné l'importance du dialogue, compte tenu notamment de la proximité géographique de la Bosnie-Herzégovine.

Plenkovic a averti que les sanctions déjà imposées par l'Allemagne et l'Autriche contre des dirigeants politiques de la Republika Srpska pourraient encore aggraver la situation. Des discussions ont également eu lieu sur d'éventuelles sanctions en Grande-Bretagne et en Suède. Il a souligné que ces mesures pourraient potentiellement conduire à de plus grandes tensions et à un fonctionnement plus faible des structures politiques dans la région.

Dialoguer plutôt que confrontation

Le Premier ministre croate appelle plutôt à des solutions entre les partis politiques de Bosnie-Herzégovine. Plenkovic a souligné la nécessité d'une coopération harmonieuse, tout en décrivant le processus d'intégration européenne comme un facteur crucial pour la région. Ce processus devrait garantir l'égalité des droits des groupes ethniques constitutifs, en particulier de la communauté croate.

Selon Plenkovic, le développement économique et l'alignement de la législation sur le droit européen sont d'autres éléments d'une intégration réussie. Il a également évoqué l'aspect sécuritaire face aux crises mondiales, soulignant que le peuple bosniaque bénéficierait d'un rapprochement plus rapide avec l'UE.

La situation politique en Bosnie-Herzégovine

Parallèlement à ces développements, le ministère public de Bosnie-Herzégovine demande que d'éminents hommes politiques, notamment Milorad Dodik, Radovan Višković et Nenad Stevandić, soient convoqués pour être interrogés. Dodik a récemment annoncé l'adoption d'une nouvelle constitution en Republika Srpska et a comparé la situation politique actuelle à la désintégration de la Yougoslavie. Ces déclarations suscitent des inquiétudes car elles pourraient mettre en péril la stabilité de la région. Verre Hrvatske signalé.

Les députés discutent des défis posés par les menaces serbes contre la Bosnie-Herzégovine. Le commissaire à l'Agriculture Christophe Hansen a souligné la nécessité de réformes pour garantir les investissements attendus dans les Balkans occidentaux. Des voix critiques au Parlement exigent une condamnation claire des tendances séparatistes et soutiennent une Bosnie-Herzégovine souveraine.

Pendant ce temps, des députés comme Gordan Bosanac des Verts et Davor Ivo Stier du HDZ font pression pour des mesures visant à contrecarrer une nouvelle déstabilisation. Stier appelle l'UE, les Etats-Unis et l'OTAN à accroître leur soutien à la Bosnie et à adopter une position claire sur la politique serbe.

Compte tenu de toutes les tensions politiques, la question reste de savoir comment la communauté européenne réagira aux développements actuels et dans quelle mesure cela affectera l'avenir de la Bosnie-Herzégovine.