Un couple achète un manoir londonien infesté de mites pour 40,2 millions de dollars
Un couple achète une villa de 40,2 millions de dollars à Londres, mais une infestation de mites pose de sérieux problèmes. Le tribunal tranche en leur faveur et rembourse les frais.
Un couple achète un manoir londonien infesté de mites pour 40,2 millions de dollars
Un couple qui a acheté une villa à Londres pour 32 500 000 £ (40 200 000 $) a obtenu l'autorisation du tribunal de restituer la propriété et de récupérer la plupart de ses coûts après que la maison ait été touchée par une infestation massive de mites.
La propriété de rêve à Notting Hill
Horbury Villa, située dans l’une des rues calmes et verdoyantes à l’extérieur de Notting Hill, semblait être la maison idéale au nord-ouest de Londres. Mais derrière la magnifique façade victorienne, une colonie de papillons de nuit vivait isolée et faisait des ravages dans toute la maison. La villa dispose d'une piscine, d'un spa, d'une salle de sport, d'un cinéma et d'une cave à vin.
L'achat et la découverte de la peste nocturne
Iya Patarkatsishvili, fille d'un milliardaire géorgien, et son mari Yevhen Hunyak ont acheté la maison en mai 2019 à William Woodward-Fisher, évaluateur et promoteur immobilier. Mais après avoir emménagé, ils ont trouvé des mites sur leurs brosses à dents, leurs serviettes et leurs verres à vin. Les insectes ont également endommagé leurs vêtements, dont certains ont dû être jetés.
L'étendue de la peste nocturne
Hunyak a rapporté qu'à un moment donné, il tuait entre 10 et 35 papillons de nuit par jour, tandis que sa famille et ses agents de nettoyage le faisaient également. Un juge a tranché en faveur du couple, estimant que Woodward-Fisher avait fait de « fausses déclarations frauduleuses » et dissimulé « une grave infestation de mites dans l'isolation de la maison » avant la vente.
Décision de justice et conséquences
Le juge Fancourt a estimé que Woodward-Fisher avait donné des réponses incorrectes à trois questions avant de vendre la maison, affirmant notamment qu'il n'était au courant d'aucun parasite ou vice caché dans la propriété. Selon le jugement, l'épouse de Woodward-Fisher avait déjà constaté un problème de mites de vêtements (Tineola bisselliella) début 2018, suite à l'installation d'une nouvelle isolation dans le cadre de vastes travaux de construction. Des spécialistes de l'extermination ont été engagés pour lutter contre le problème et elle a transmis à son mari des courriels concernant l'infestation de mites.
Un jugement lourd de conséquences
Fancourt a noté dans sa décision qu'il ne croyait pas que Woodward-Fisher avait tenté de tromper intentionnellement les acheteurs. Au contraire, Woodward-Fisher voulait simplement vendre la maison et passer à autre chose. En plus de rembourser la majorité du prix d'achat, déduction faite d'un montant correspondant à la période passée par le couple dans la propriété, Fancourt lui a également accordé des "dommages importants" ainsi que tous les frais engagés par le couple pour tenter de se débarrasser des papillons.