L'accusé travaillait auparavant comme politicien de district FPö à Graz. Dans les années de sa carrière politique active, en particulier sous la direction de Herbert Kickl, le FPö Training Institute a changé de publicité dans "Aula", même après que le contenu antisémite soit connu. Le porte-parole de SOS Mithensch, Alexander Pollak, a décrit le processus à venir comme un très explosif.
Contenu et support de "Aula"
Le dossier de 300 pages envoyé au pouvoir judiciaire en 2018 documente de nombreux exemples de contenu antisémite, néonazi et raciste de "l'auditorium". Par exemple, les avertissements d'une "judaïsation du monde" et du "mélange racial" sont répertoriés. En outre, la publication Denier de l'Holocauste et les survivants du camp de concentration diffammés. L'auditorium a finalement été arrêté en juin 2018, une tentative ultérieure de relance a échoué en 2019 en raison de manifestations publiques.
En particulier, les politiciens FPö tels que Manfred Haimbuchner, Harald Vilimsky et Walter Rosenkranz ont contribué aux publicités pour diffuser le magazine. Norbert Hofer a posé pour des photos publicitaires dans "Aula" lors de sa candidature présidentielle, tandis que Udo Landbauer a fait campagne pour un livre de chansons avec NS Songs. Mario Kunasek a également joué à plusieurs reprises dans "l'auditorium", malgré son orientation anti-semitique.
Le contexte social
Le paysage politique en Allemagne et en Autriche a été façonné par des incidents anti -mites ces dernières années. Selon une étude récente de la Federal Association of Research and Information Center Antisémitisme (RIAS), un total de 13 654 cas antisémites ont été documentés entre 2019 et 2023, dont 2 284 cas provenaient du spectre extrémiste de droite. Cela fait de l'extrémisme à droite, le spectre politique le plus fréquemment attribué aux incidents anti-sémites.
L'étude montre que la pensée anti-sémitique et les idéologies extrémistes à droite se rendent de plus en plus de pied dans la société. Les incidents de la violence extrême et les attaques contre les institutions juives sont alarmantes. L'augmentation de ces incidents est en corrélation avec les activités politiques de l'AFD, qui montre une solidarité avec Israël, mais permet en même temps des déclarations anti-sémititiques au sein de leurs membres.
La discussion sur une éventuelle interdiction de l'AFD, qui est censée avoir des connexions à un réseautage extrême à droite, reprend la vitesse. Les demandes de transaction croisée dans le Bundestag abordent l'examen d'une interdiction de partie par la Cour constitutionnelle fédérale.
Avec le processus de réopération de l'ancien rédacteur en chef de "Aula", une nouvelle étape dans la lutte contre les extrémistes antisémites et de droite est prise. Le développement des mois à venir reste donc extrêmement critique.