Les locataires de Traismauer résistent aux augmentations drastiques des loyers

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Les locataires du groupe WET intentent des poursuites contre des augmentations drastiques de loyer allant jusqu'à 69 pour cent. La première audience au tribunal de district de St. Pölten montre les inquiétudes des habitants et le différend juridique concernant l'adaptation des taux d'intérêt.

Les locataires de Traismauer résistent aux augmentations drastiques des loyers

Dans une affaire explosive au tribunal de district de St. Pölten, les locataires d'un complexe résidentiel coopératif appartenant au groupe WET à Traismauer ont déposé une plainte contre des augmentations drastiques de loyer. Ces augmentations s'élèvent à 69 pour cent en seulement un an et demi, ce qui représente un risque financier important pour de nombreux résidents. Ces problèmes ne sont pas nouveaux, comme le montre le cas d'un autre complexe résidentiel du groupe WET à Enzersfeld, où les locataires ont également signalé une augmentation de leur loyer de près de 50 pour cent.

Christian André, l'un des principaux requérants et habitant du complexe Traismaur, a déclaré avoir commencé à recueillir des signatures contre les augmentations de loyer. Il a entendu de nombreuses histoires touchantes de la part d'autres locataires qui faisaient part de leurs craintes quant à leur existence. Anita Anna Schmid, la deuxième requérante, exprima également ses inquiétudes et précisa qu'elle n'aurait jamais signé le contrat de location si elle avait eu connaissance des augmentations à venir. "Nous voulons montrer que nous ne supportons pas tout", a ajouté Schmid.

Les augmentations de loyer et leurs causes

Le groupe WET justifie les augmentations significatives des loyers par une augmentation des intérêts sur un prêt du marché des capitaux utilisé pour financer les complexes résidentiels. Selon l'entreprise, les intérêts de ce prêt ont augmenté à 4,5 pour cent. Les locataires soutiennent cependant que le groupe WET est obligé, en vertu de la loi sur le logement à but non lucratif, de négocier régulièrement les intérêts du prêt et de ne pas les augmenter de manière indépendante.

L'entreprise, qui joue un rôle important dans le logement à but non lucratif avec environ 22 500 logements en Basse-Autriche, souligne que même si des négociations orales ont eu lieu, aucun résultat satisfaisant n'a été obtenu. Un visage bien connu du groupe WET, Michael Kloibmüller, est apparu dans les médias en 2022 dans le cadre d'une commission d'enquête sur la corruption de l'ÖVP, ce qui pourrait accroître la pression sur l'entreprise.

Le tribunal a ordonné un examen des conditions du prêt par un expert en crédit. Il s'agirait d'évaluer si les conditions actuelles sont appropriées ou si une restructuration de la dette aurait été nécessaire. Le processus reste reporté sine die et les locataires espèrent une solution équitable à cette situation difficile.