Brevets sur l'orge brassée: danger pour la diversité dans le verre de bière!

Brevets sur l'orge brassée: danger pour la diversité dans le verre de bière!

Le groupe de brasserie danois Carlsberg a enregistré des brevets sur les plantes d'orge de l'élevage classique et leur utilisation pour le brassage de la bière. Cela est dû aux critiques considérables de la part de diverses organisations et brasseries en Europe. Arche Noah, le réseau sans brevets sur les graines!, The Carinthe Private Brewery Hirt et la brasserie biologique de Neumarkter Lammsbräu disent que de tels brevets pourraient mettre en danger la diversité de l'élevage végétal et de la gamme de bière. La vision de Dagmar Urban d'Arche Noah est particulièrement inquiétante, ce qui indique que le brevet pourrait réduire considérablement les types de malt et les bières disponibles.

Le Bureau européen des brevets a décidé en 2017 que les changements résultant de mutations aléatoires peuvent également être brevetables à cet égard. Ceci est considéré comme problématique car de tels brevets peuvent entraver le développement d'une nouvelle orge de brassage. La variété d'orge affectée, qui doit être brevetée par Carlsberg, a des changements génétiques aléatoires qui améliorent leurs propriétés, mais ont été créés sans l'utilisation de méthodes de génie génétique.

Le cadre juridique

En Europe, le brevet des plantes qui a émergé des processus de reproduction conventionnels est en fait interdit. Néanmoins, le sujet est repris parce que la discussion sur la régulation des brevets sur les graines gains de la conduite. Une audience sur ce sujet aura lieu le 25 mars 2025 à Munich, dans laquelle Carlsberg doit être décidé sur le brevet spécifique EP2575433. Christoph puis du réseau Aucun brevet sur les graines! exige que des mutations aléatoires ne soient pas considérées comme une invention et donc être exclues de la brevetabilité.

Afin de comprendre les conséquences de ces brevets, il est important de prendre en compte les mécanismes des droits des brevets dans l'élevage de plantes. Les dépenses de développement de nouvelles variétés de plante sont en moyenne de 10 à 15 ans, avec le financement des graines sur la vente de graines. Les brevets offrent une protection pour les inventions techniques, tandis que la protection de la variété pour le type de plante s'applique dans son ensemble. En Suisse, par exemple, les variétés de plantes elles-mêmes ne peuvent pas être brevetées, ce qui est une condition préalable importante pour la diversité de l'agriculture.

un appel à la diversité

L'initiative d'Arche Noah et des brasseries impliquées vise à éliminer l'élevage de plantes classiques à partir de brevetabilité. Un tel règlement est déjà ancré dans la loi autrichienne sur les brevets. Le changement climatique illustre également la nécessité de développer davantage les grans de brassage afin d'assurer une fourniture de matières premières stable à long terme.

à Bruxelles est actuellement en cours de discussion sur une nouvelle loi sur les semences de l'UE et la régulation du nouveau génie génétique. Compte tenu du nombre croissant de brevets, les éleveurs pourraient devenir de plus en plus difficiles pour développer de nouvelles variétés. Des études montrent que généralement aucun effet négatif direct des droits de propriété intellectuelle n'est attendu sur la reproduction des plantes, mais il y a des préoccupations croissantes concernant les conséquences de l'augmentation des brevets, en particulier à la lumière des nouveaux processus d'ingénierie génétique tels que CRISPR / CAS9.

Le débat sur les brevets sur l'orge brassée et leurs effets potentiels sur la diversité de l'offre de bière ne se trouve pas seulement au centre du différend juridique actuel, mais fait également partie d'une discussion plus complète sur l'avenir de l'élevage végétal et de sa réglementation en Europe.

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OrtMünchen, Deutschland
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