Avenir de l’Église : les changements synodaux apportent une nouvelle espérance !
Kathpress rend compte de la prochaine Assemblée ecclésiastique de 2028, qui ouvre la voie à une nouvelle voie pour l’Église catholique.
Avenir de l’Église : les changements synodaux apportent une nouvelle espérance !
L’Église catholique est confrontée à un changement révolutionnaire, que la théologienne Klara-Antonia Csiszar décrit comme un « changement de donne ». Selon une récente interview accordée à Kathpress, l’« Assemblée de l’Église » prévue par Rome pour 2028 pourrait remodeler fondamentalement le processus synodal. Dans cette nouvelle ère, un rôle plus fort pour les laïcs dans la liturgie et la pastorale est envisagé, ce qui garantit un plus grand partage des responsabilités au sein des Églises locales. La structure de l'actuel Synode des évêques pourrait également changer et être plus étroitement alignée sur les concepts d'un conseil ecclésial, comme l'explique Csiszar. Cette dernière apparaît comme une étape cruciale dans la création d’une communauté au sein de l’Église où les voix de tous les croyants soient entendues.
En évaluant le document final du Synode mondial, Csiszar souligne qu'il ne s'agit pas seulement du rôle des femmes dans l'Église, mais aussi de l'égalité totale pour tous les laïcs. Ces changements importants nécessitent une stratégie nationale afin que la mise en œuvre des nouvelles exigences en Autriche soit coordonnée et réalisée de manière ciblée. Il est crucial que la conférence des évêques, en collaboration avec une équipe synodale nationale, clarifie quelles priorités doivent être mises en œuvre et dans quel délai. L’objectif est de créer des oasis de liberté et d’ouverture au sein des communautés où chacun est le bienvenu et peut participer activement, a-t-elle rapporté. L’approche créative des formes vécues de la synodalité est d’une importance centrale.
Un nouveau chapitre pour l'Église
Csiszar considère les développements actuels comme la clé pour promouvoir des communautés plus dynamiques et inclusives qui contribuent à une meilleure coexistence dans la société. Alors que l’Église cherche des moyens de surmonter son incompréhension à l’égard des saints, il reste l’espoir que la mise en œuvre des principes de la synodalité prendra de l’ampleur dans le monde entier. Csiszar souligne que le document final du synode n'est pas seulement une recommandation, mais fait partie intégrante du magistère ordinaire. Il est donc particulièrement inimaginable d’arrêter le processus, même au vu des problèmes de santé du pape François.
Vous pouvez en savoir plus sur les vues de grande envergure de Klara-Antonia Csiszar et sur les processus synodaux en cours dans les rapports de Kathpress et catholique.at.