. Language: German. Title: „““Il avait trop bu, elle ne voulait pas dormir avec lui, la violence a pris le relais“““ Given Information: „““
Par
Rédaction JO
Publié le
18 sept. 2024 à 13h24
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Un habitant de Sai, (Orne) âgé de 29 ans, a été condamné le mardi 10 septembre 2024 par le tribunal correctionnel d’Argentan à une peine de trois mois de prison avec sursis pour des faits de violences, sans incapacité, sur conjoint. Il avait trop bu, elle ne voulait pas dormir avec lui, la violence a pris le relais.
En état d’ébriété, il lui serre le cou pendant plusieurs minutes
Les événements remontent au 21 janvier 2023, lorsque, après une soirée entre amis où il avait trop bu, une dispute éclate. La jeune femme explique qu’elle ne souhaite pas passer la nuit avec lui en raison de son état d’ébriété. Le prévenu l’aurait alors attrapée par son écharpe, lui serrant le cou et la secouant pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que la grand-mère de ce dernier intervienne pour les séparer.
À la barre ce mardi 10 septembre 2024, le jeune homme a reconnu l’existence de violences, mais a insisté sur le fait qu’elles étaient plus verbales que physiques.
Il est vrai que j’avais bu, mais deux verres simplement. Il est vrai que nous nous sommes disputés et je l’ai attrapée par le bras, mais elle aussi. Il n’y a pas eu vraiment de violences physiques, mais plutôt des paroles violentes. Pour couper court, je suis parti. C’est elle qui est allée réveiller ma grand-mère
Le compagnon violent
Le procureur de la République a alors interrogé le prévenu sur les traces visibles que portait la jeune femme après cette soirée. Ce dernier a répondu : « Alors là, je n’en sais rien, c’est à elle qu’il faut poser la question. » Il a ensuite suggéré que la plainte de sa compagnie était motivée par un désir de vengeance, affirmant qu’elle n’avait pas accepté leur séparation.
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L’avocat de la victime a affirmé que « le prévenu n’est pas l’oie blanche qu’il tente de nous faire croire ». Elle a exprimé son agacement face aux propos du prévenu, précisant que c’était sa cliente qui avait mis un terme à leur relation en raison de nombreux litiges. Elle a également mentionné que tout se passait bien entre eux lorsque le prévenu n’était pas sous l’influence de l’alcool et que ses efforts pour ramener son partenaire à la raison étaient restés vains.
Le procureur a requis une peine « marquante, mais pédagogique »
Le procureur a exprimé son inquiétude, indiquant qu’il avait le sentiment que le prévenu ne réalisait pas la gravité des événements de cette soirée. Il a requis une peine « marquante, mais pédagogique » de trois mois de prison avec sursis, en ajoutant une obligation de suivre, à ses frais, un stage de sensibilisation sur les violences conjugales, avec une menace de deux mois.
L’avocat du prévenu a également soulevé des questions sur le comportement de la victime, s’interrogeant sur le fait qu’elle avait attendu un mois et demi avant de déposer plainte. « Alors que cette jeune femme a été violemment tapée contre un mur, pourquoi n’en a-t-elle jamais parlé à personne ? », a-t-elle questionné, suggérant que la plainte était motivée par un désir de vengeance après avoir appris que son ex-compagnon avait refait sa vie. Elle a plaidé la relaxe.
Finalement, le tribunal a condamné le prévenu à trois mois de prison avec sursis et l’a obligé de suivre une étape de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple, dans un délai de six mois, sous peine de deux mois de prison en cas de non-exécution. De plus, il a été condamné à verser à sa victime la somme de 683,84 € à titre de réparation des dommages causés.
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