L'Autriche est confrontée à une décision historique : la coalition des feux tricolores en crise !

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L'ÖVP, le SPÖ et NEOS négocient le premier gouvernement de feux tricolores d'Autriche. Résultats attendus d'ici le 12 décembre.

ÖVP, SPÖ und NEOS verhandeln über Österreichs erste Ampel-Regierung. Ergebnisse bis 12. Dezember erwartet.
L'ÖVP, le SPÖ et NEOS négocient le premier gouvernement de feux tricolores d'Autriche. Résultats attendus d'ici le 12 décembre.

L'Autriche est confrontée à une décision historique : la coalition des feux tricolores en crise !

L'Autriche est à la croisée des chemins : le pays obtiendra-t-il le premier gouvernement de feu tricolore de son histoire ou les négociations de coalition entre l'ÖVP, le SPÖ et le NEOS risquent-elles d'échouer ? Comment Aujourd'hui rapporte, les partis ont décidé avant Noël s’ils voulaient travailler ensemble. Un premier bilan intermédiaire des négociations est prévu le 12 décembre et les groupes de négociation devraient se réunir au moins une fois. La question centrale reste cependant la situation financière : le SPÖ exige un impôt sur la fortune comme condition de sa participation au gouvernement, ce qui se heurte à une forte résistance de la part du leader de l'ÖVP, Karl Nehammer. Il a menacé de rompre rapidement les négociations si le SPÖ s'en tenait à ses exigences.

Annonces drastiques sur la situation budgétaire

La situation budgétaire actuelle est tendue, comme l'a annoncé publiquement le SPÖ. Le porte-parole des finances du SPÖ, Kai Jan Krainer, a expliqué que le budget était « de facto brisé » et qu'il voyait une « tâche gigantesque » pour les partis. Ces propos ont été soutenus par le leader du SPÖ, Andreas Babler, qui a souligné la nécessité d'augmenter les impôts pour les riches. La restructuration budgétaire doit s'effectuer tant du côté des dépenses que du côté des recettes. En revanche, le président de l'ÖVP Economic Association, Harald Mahrer, a exclu de nouveaux impôts, tandis que la patronne de NEOS, Beate Meinl-Reisinger, s'est montrée plus flexible et a expliqué qu'une solution devait être trouvée avant tout par les dépenses, comme ORF signalé.

Les débats se déroulent principalement au Palais Epstein et au Parlement. Un groupe directeur composé des chefs de parti Nehammer, Babler et Meinl-Reisinger dirigera le processus de négociation. Environ 300 membres sont actifs dans différents groupes qui négocient des questions clés telles que l'économie, l'éducation et le climat. L'organisation environnementale Greenpeace a symboliquement remis des globes aux parties pour souligner l'importance de la protection du climat dans les négociations.